Fringe [1x 11]

Publié le 26 janvier 2009 par Lulla

Bound // 11 96o ooo tlsp.


   Fringe m'avait manqué pendant le hiatus d'hiver ! Voilà une série constante dans l'excellence. Jusqu'ici, tous les épisodes, ou presque, étaient de grande qualité. Celui-ci aussi. Mais avant d'en parler plus longuement, petite réaction quant à l'annonce de l'achat de la série par TF1. Je ne suis absolument pas surpris, je m'y attendais. TF1 veut avoir toutes les séries qui font le buzz. Elle a eu Lost, elle a eu Heroes -et s'en mord les doigts- maintenant elle a Fringe. Que va-t-elle en faire ? Certainement pas grand chose. Si je devais être pessimiste, je dirai qu'une diffusion cet été en deuxième partie de soirée, le dimanche par exemple, serait plus qu'envisageable, avec quelques coupes si besoin est pour les scènes les plus dégoûtantes. Jamais la manénagère n'adhérera à la série, comme elle n'a jamais adhéré à X-Files en son temps. L'aspect procedural peut être un avantage mais il y a trop d'éléments mythologiques compliqués pour que les télespectateurs lambdas s'intéressent à la série au-delà du pilote. C'est con mais je prends toujours ma mère dans ces cas-là. Je l'aime infiniment mais il faut reconnaêtre qu'en matière de séries, elle suit le troupeau : Les Experts, Les Experts et encore Les Experts. Eh bien je sais que Fringe ne l'intéressera jamais. Tout ça pour dire que la série aurait certainement eu un avenir plus radieux sur M6.

   Et cet épisode alors ? Eh bien il commence sur les chapeaux de roue avec la suite de l'enlèvement d'Olivia lors du dernier épisode. Il n'aura pas duré bien longtemps et elle s'en est sortie avec une facilité déconcertante. C'est typiquement le genre de truc que je n'aime pas, les bagarres à la Sidney Bristow à peine crédibles. Disons qu'il en faut pour tous les goûts et que c'est bien pratique pour faire avancer les histoires. Paraît que ceux qui l'ont enlevé -en l'occurence un agent double du DBI, Mitch, dont elle reconnaîtra la tâche blanche sur la chaussure noire, mouarf mouarf- lui veulent en fait du bien. Olivia n'a pas idée ! J'aurai tendance à les croire. C'est typiquement du J.J. Abrams ça. Les méchants se révélent souvent être les gentils. En parallèle -quoique- l'affaire du jour entraîne notre trio de plus en plus efficace sur les traces d'une grosse larve qui sort du corps de deux éminents scientifiques. D'où cela provient-t-il ? Quel est le but de la manoeuvre ? Comme d'habitude, on n'obtiendra qu'un début de réponse mais qu'importe, on est quand même satisfaits ! Ils sont forts ces scénaristes, y'a pas à dire. On explore un nouveau pan de la vie personnelle d'Olivia, au travers de sa soeur et de sa nièce qui ont besoin d'un toit. On imagine évidemment qu'il va se passer quelque chose autour d'elles prochainement. Elles ne sont pas arrivées là par hasard. Dernière chose, lors de son enlèvement, Olivia s'est fait trifouiller le dos. Et j'ai vraiment eu l'impression qu'elle ne s'en inquiétait pas plus que ça ! Etrange. Et re-dernière chose, y'a un agent qui veut la peau d'Olivia depuis qu'elle l'a dénoncé pour harcélement sexuel. Il se trouve qu'il doit faire un rapport sur le (bon) fonctionnement du département des fringe sciences. Là encore, ce n'est sans doute pas un hasard. Une fois de plus, la série donne le sentiment d'un puzzle gigantesque dont on découvre les pièces une à une, avant de pouvoir un jour les recoller entre elles. 


// Bilan // Fringe a fait le grand saut en beauté ! Pour sa première diffusion en post-American Idol, en plus de faire une audience correcte, elle offre un épisode qui allie parfaitement loner et mythologie. C'est ce qu'il faut pour que le public accroche à la série. On ne manque d'ailleurs pas subtilement de résumer les événements passés en début d'épisode pour les nouveaux adeptes ^^