Ce qu'il y a de pratique avec les godillots UMPistes (ou pathétique plutôt) c'est qu'ils ne semblent connaitre que le rapport de force. Ainsi, affolés à l'idée d'un remake de 1995, certains jouent déjà les molosses.
Premier de ces pitt bulls de salon, l'endive croisée chihuahua, Frédéric Lefebvre, le type inventé exprès pour bloggers en manque d'idées, est déjà tout frétillant.
Le député non élu, mais doté de canines acérées, dès lors qu'il n'y a pas de contradicteurs, écume à l'idée de bouffer du grèviste. Bavant comme le chien derrière la grille à l'affut du facteur, notre Ran Tan Plan dévoile sa grande idée (sa nouvelle grand idée, Lefebvre, c'est la boite à idées à la con de l'UMP).
Il faut prévoir des sanctions, notamment contre les délégués syndicaux. Et mosieur je me même de tout de préconiser l'éventuelle interdictions de responsabilités syndicales pour les futures victimes de cette nouvelle tolérance zéro. l'idée que ce sont les syndiquéss et les centrales qui nomment les responsables n'effleure pas Ran Tan Pla, trop habitué qu'il est à ce que Sarkozy décide de tout.
En prime, il nous assène ce qu'il faut bien reconnaitre pour une raffarinade " ce qui fragilise le droit de grève, c'est l'abus de droit de grève". Beau comme de l'antique, non ?
Pour le coup, il nous en a réveillé le Homer (le e est oublié volontairement) du Poitou. Le Phénix de Chasseneuil du Poitou ironisant sur un mouvement politique attrape tout, sans but précis. Et oui, Raffarin et ironie dans la même phrase, ça peut surprendre mais "to win the no need the yes" ou le yes needs the no, je sais plus.
Ç a grogne, ça ironise, ça menace, mais ça flippe déjà pas mal à droite.