Ce matin, sur France Inter, j'ai entendu une histoire qui m'a glacé le sang. Il s'agissait encore de Gaza. J'aurais voulu parler d'autre chose, mais ce récit me
hante.
A Gaza, une famille palestinienne déjeune en famille. Il y a 18 personnes d'une famille plutôt aisée pour la région. Quand surgit une troupe de Tsahal. Le père palestinien va à la rencontre
des soldats et leur explique qu'il ne faut pas tirer, qu'il n'y a que des civils, des femmes et des enfants. Il est accueilli par une rafale d'arme automatique. Le reste de la famille tente de se
réfugier chez des voisins, mais ils sont poursuivis par les soldats. Au total, il y aura 33 morts, tous civils dont une grande partie de femmes et d'enfants. Les murs de la maison seront graffités
avec des messages de morts pour les arabes en hébreu et en anglais.
Quoi qu'on pense et quoi qu'on dise, c'est un crime de guerre. L'armée israëlienne doit maintenant prouver que ce n'est pas vrai ou punir sévèrement les coupables. Comme il sera très compliqué de
prouver que ça n'a jamais existé, elle doit réagir fortement ou alors, elle se déclarera complice de ces exactions. Bernard Guetta n'avait pas d'autres mots sur le sujet et, pour une fois, je le
rejoins pleinement.
J'ai peur d'être déçu.
Dominik
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