Dès 1903, la Ville de Paris signait un accord avec la CMP (Compagnie du Métropolitain de Paris, la RATP de l’époque) pour améliorer le confort de ses passagers avec la création d’escaliers mécanisés dans (seulement) 86 stations. Le premier exemplaire fut livré en 1906, dans la station Père Lachaise.
A partir de 1966, les escaliers modernes succédèrent aux premières séries, tout en se généralisant sur l’ensemble du réseau. Aujourd’hui, il ne reste qu’un ou deux exemplaires anciens (année 30), l’ensemble du parc ayant évolué.
Vu coté client, un escalator (marque déposé) se compose de marches, de tôles et de mains courantes. Mais savez-vous que l’envers du décor existe et que cela prend bien plus de place ?
En réalité, l’escalier mécanique repose en équilibre sur un imposant berceau en béton placé un bon mètre sous le niveau normal. Pour faciliter sa maintenance, ce berceau comporte un escalier central placé dans l’axe de l’escalier, plus des escaliers latéraux.
Une pièce (généralement au même niveau que le haut de l’escalator) comporte les équipements électriques et de maintenance. Ca sent bon la graisse, avec une décoration typique (peinture fluorescente, indication de danger…) et un bruit assez monotone.
Comme pour les trains et les ascenseurs, un système de freinage existe. En cas d’arrêt ou de problème, l’ensemble est freiné pour immobiliser la bête. Cela évite que l’escalier mécanique redescende de lui-même avec le poids des personnes l’utilisant (et ce qui devient grave quand le sens s’inverse). Pour les amateurs des rubriques ‘faits divers’, voici le résultat en image
Voici quelques liens utiles pour ceux qui veulent plus d'informations :