Le titre peut faire sourire, mais je viens juste de découvrir que cette discipline, ce loisir quelque soit le nom qu’on lui donne donc, pratiqué dans les règles de l’art fait travailler le moindre petit muscle de mon anatomie de trentenaire bien avancée.
1ère étape: je ne monte qu’avec les mains pour ainsi dire, n’étant pas d’un tempérament kamikaze j’ai tendance à me raccrocher à la bouche pour faire ralentir le cheval quel qu’il soit, car je trouve que celui-ci va toujours trop vite. Les frisons pas, mais dans leur cas compte tenu de leur jeune age, ils sont prompts à l’écart et au départ au galop dans la foulée. Je prends des épaules, biceps et triceps aussi appelés « pendouillards » que nous les femmes avons parfois du mal à maintenir ferme. Je n’ai plus ce soucis depuis un an.
2eme étape: on prend confiance en soi et là on ne monte plus que avec les jambes et vas y que je te tambourine la dedans pour que ça avance plus vite, surtout quand on a pas la maitrise des outils tel le stick. Pas trop d’impulsion sur Prince et la découverte tardive de cette merveille qu’est le stick m’aura valu de très bons adducteurs, d’autant que je ne serrai pas les mollets mais les cuisses et les genoux, en somme la selle. Très bon exercice pour l’intérieur des cuisses, mais aucune réelle action de jambes, toute la pression se perdant dans la selle
3eme étape: ce week-end je découvre le bassin et le dos: oui ça sert à quelque chose….Hin? Tenir son dos, ça fait un paquet de mois que j’entends cette expression que je ne capte pas du tout. Avec ma furie délicate de la bouche d’hier, j’ai eu un cour accéléré. J’ai compris quelque chose. Mettre des jambes, bloquer le bassin, bien tenir son dos et du coup j’ai travailler cette trouvaille avec Prince aujourd’hui qui répondais merveilleusement à ma nouvelle façon de demander l’arrêt.
Le prix à payer c’est un lever douloureux, des courbatures monstres dans le dos, à croire que ces vilains muscles étaient inexistants ou profondément endormis chez moi.
Reste à maitriser la mobilité du bassin et la tenue du dos quand les circonstance l’exigen: là je peine, quand je crispe, je crispe tout. Sans compter que tout ce qui touche au buste me provoque des période d’apnée qui ne vont pas sans point de coté, bien entendu. Trop concentrée à contracter mes petits muscles, j’en oublie de respirer, mais finalement la respiration c’est très surfait!
L’équitation c’est également une merveilleuse école de coordination. Faire travailler toutes les parties de son corps parfaitement indépendamment les unes des autres. Y a encore du boulot. Je viens juste de séparer les genoux des mollets, les bras des épaules, je travaille sur la séparation du bassin et du dos….. Trop dur!