S'il doit en rire aujourd'hui, cela ne fut sans doute pas le cas !

Publié le 26 janvier 2009 par Chantal Doumont

S'il doit en rire aujourd'hui, cela ne fut sans doute pas le cas jeudi après-midi.

Un automobiliste, qui circulait sur l'autoroute A4, s'est en effet retrouvé coincé au fond d'un conteneur à poubelles, alors qu'il tentait de récupérer les clefs qu'il avait malencontreusement fait tomber à l'intérieur.

La scène, insolite, s'est déroulée vers 15 heures sur l'aire de repos de Lhéry, dans le sens Metz/Paris, quelques kilomètres avant le péage de Dormans.

Alors qu'il se débarrassait d'un sac de déchets, notre homme a fait tomber ses clés à l'intérieur du conteneur. Il a alors décidé de les récupérer.

Pour cela, il a escaladé le « récipient », s'est penché et a basculé à l'intérieur, se retrouvant pris au piège au milieu des détritus.

« Ces conteneurs, installés il y a 5-6 ans, sont semi-enterrés et ont une contenance de 5.000 litres », explique Olivier Flécheux, responsable d'exploitation à la Sanef.

« Il y a un trou qui permet, en forçant un peu, à un homme de passer. Mais normalement ce n'est pas prévu pour ! L'automobiliste s'est ainsi retrouvé à près de 3 mètres de profondeur sans pouvoir sortir. »

Arrêté sur cette aire de repos déserte, le conducteur n'a finalement dû son salut qu'à son téléphone portable, gardé sur lui.

Il a appelé le numéro qui se trouvait sur son ticket de péage et est tombé sur le centre d'exploitation de la Sanef, à Metz.

« Avec ses explications on a pu le situer sur l'aire de Lhéry », indique Olivier Flécheux. « On a alerté le district de Reims et un de nos patrouilleurs est allé le délivrer une petite demi-heure après. »

L'histoire se termine bien. Mais quand on sait que les conteneurs ne sont vidés, à cette période de l'année, qu'une seule fois par mois, on n'ose imaginer ce qui se serait passé si l'automobiliste n'avait pas eu son téléphone portable sur lui.

« Nos patrouilleurs font trois passages par jour sur chaque aire », précise Olivier Flécheux. « Là, il y en aurait eu un qui serait passé vers 17 heures. »

Aurait-il eu, pour autant, le réflexe de regarder au fond du conteneur ? L'automobiliste coincé l'aurait-il entendu arriver pour l'alerter ? Impossible à dire.

Toujours est-il que notre homme s'est fait une belle frayeur…

G.A.-T.

lunion.presse.fr