La principauté en a ras-le-bol ! Ce sont près de 14 000 salariés venant travailler sur son territoire, qui sont touchés par la grève des cheminots, depuis le 9 décembre. Jean-Paul Proust, chef du gouvernement princier, a manifesté officiellement son mécontentement auprès de Dominique Bussereau, ministre des Transports.
Un agacement d’autant plus vif que Monaco avait mis la main à la poche pour améliorer le trafic ferroviaire : “la Principauté a investi 50 millions d’euros dans l’achat à la société Alsthom-Bombardier de 5 nouvelles rames de 450 places chacune. La première a été livrée en septembre 2008, les autres prêtes depuis le 15 décembre n’ont pas été mises en service du fait de la grève qui empêche la mise en place du nouveau cadencement. ”
Du coup, Monaco menace : “si la SNCF n’est pas capable d’assurer régulièrement les services auxquels elle s’est engagé contractuellement, (…) de faire appel dans le futur à un autre prestataire.”