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Les moutons sont dans les canards

Publié le 26 janvier 2009 par Soliblog
Depuis que la tempête a frappé ('toc toc' - humour du lundi pourri) ce week-end une partie de la France (je vous rassure tout de suite, la bergerie urbaine a été épargnée) je ne cesse de penser à Tempête et de me demander, l'estomac noué, si elle a réchappé à Klaus. "Mais de quoi diantre parle-t-elle ?" s'interroge alors le lecteur au langage châtié. Elle parle de Tempête, la brebis dont elle vous conta par le biais de son canard préféré les aventures il y a pile un mois, oh hasard quand tu nous tiens tu nous tiens oh que tu nous tiens hasard ! "Et kicéceKlaus ?" s'interroge alors l'autre lecteur. Klaus est le nom donné à la tempête qui a frappé ('toc toc' - comique de répétition du lundi pourri) ce week-end une partie de la France (je vous rassure tout de suite, la bergerie urbaine a encore une fois été épargnée). " Et pourquoi Klaus ?" m'interroge-je alors. Parce que Klaus Schümann. Et sinon on n'a pas de nouvelle de Tempête, la brebis, donc si quelqu'un sait quelque chose qu'il nous contacte au plus vite, on est inquiet. Et sinon on a trouvé d'autres moutons dans les canards, des agneaux et des brebis en l'occurrence. Agneaux et brebis ont dû changer d'abri SAUVETERRE - Le vent a soulevé le toit de la bergerie. Les animaux ont été relogés dans un entrepôt à l'autre bout de la ville Une chaîne s'organise pour saisir les animaux et les faire monter dans la bétaillère. Débordée, Valérie Guibert l'était assurément toute la journée de samedi au moment d'évacuer son cheptel d'animaux. La scène se passe au GAEC du Roudet, à Saint-Romain-La-Vignague, à l'écart du bourg de Sauveterre-de-Guyenne, dans une exploitation spécialisée dans l'élevage d'agneaux sous l'appellation « Agneaux de Pauillac » et répertoriée au Groupement des éleveurs girondins. Un coup de vent à 4 heures «J'ai été réveillée cette nuit par l'énorme fracas des tôles qui sont tombées par terre. Le vent s'est mis à souffler à 4 heures. Dix minutes plus tard, une rafale avait déjà soulevé la moitié de la surface du toit qui recouvre la bergerie. J'ai appelé les pompiers qui sont venus de suite me donner un coup de main et éviter aux bêtes de se blesser ». À partir de là, il n'était pas envisageable de laisser un important cheptel d'une centaine d'agneaux et de quatre-vingts brebis dans des conditions pareilles. Dans un enclos à part, certains agneaux sont nés le jour même et se tiennent tout près de leur mère. Dans la matinée, venu sur place constater les dégâts, le maire Yves d'Amécourt entreprenait des démarches pour trouver un local. Se souvenant que le propriétaire de la grande surface locale disposait d'un entrepôt à l'autre bout de la ville, il entrait directement en contact avec lui et obtenait son accord pour dépanner la malheureuse agricultrice. À partir de là, se dressait une chaîne de solidarité, avec le renfort des voisins agriculteurs ou viticulteurs et la présence de membres du Conseil municipal. Une bétaillère a été attelée à un tracteur. Elle a permis de faciliter le convoyage en trois allers et retours. Les hommes se sont relayés pour saisir les animaux par les pattes et les faire monter un à un dans la bétaillère, sans mouvement de panique. La manœuvre inverse a été opérée dans l'entrepôt entièrement sécurisé. Il restait seulement à étaler de la paille au sol pour essayer de recréer le cadre d'une bergerie improvisée. Source: Sud-Ouest - 26 janvier 2009 Auteur: Pierre LASCOURREGES Photographie: P.L.

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