Les loulous il faut que je vous raconte ma folle soirée de vendredi. J'ai eu l'extrêmement chance de la passer avec Steven Wilson, qui n'est rien moins que le chanteur leader de Porcupine Tree, groupe dont nous apprécions particulièrement la musique.
J'avais sorti le grand jeu : coiffeur le midi pour un brushing, jean foncé et veste noire pour un côté classe et des bottes en cuir à talons (même que c'était trop bien quand ils claquaient sur le carrelage de l'hôtel). Au départ on (Boub's, Nico-le-guitariste-de-Myhybris et moi-même) devions seulement l'intercepter au cours de sa journée promo.
Finalement ça s'est transformé en repas en petit comité : nous 3, son agent de promo, Dan (journaliste à Progressia) et lui donc.
Je vous ai donc glané des infos hyper importantes sui lui : il est végétarien, ne fume pas, ne se drogue pas et ne boit pas outre mesure. Par contre il fait du bruit en mangeant et consomme du pain en plus de ses pâtes (on ne prend jamais 2 féculents à la fois c'est bien connu). Il est hyper accessible et ouvert, on a parlé de plein de choses (en rapport avec la musique quand même)
On a eu droit à quelques scoops sur Mike Portnoy (Dream Theater), Vinnie Cavanagh (Anathéma) et Aviv Geffen (Blackfield), mais je ne vous les révèlerais pas ici, ce ne serait pas fair-play.
J'ai bien essayé de le rejoindre aux toilettes pour lui témoigner de toute mon admiration mais il s'est avéré que la porte ne menait pas aux toilette mais dans un couloir (c'est con hein, héhé). Mais on a quand même réussi à lui refiler comme des bourrins très discrètement notre album. On ne sait jamais, peut-être qu'il écoutera, peut-être qu'il aimera, peut-être qu'il souhaiterait nous signer (rappelez-vous que les artistes vivent dans leur monde fantasque hein, on peut rêver).
C'est bizarre de se retrouver devant le type qu'on a vu 3 fois en concert, dont on écoute la musique chaque semaine et qui est un modèle sur certains points (notamment sa manière de gérer son projet). Et pourtant je n'étais pas aussi impressionnée que j'aurais dû / pu l'être. Certains se seraient damnés pour être à ma place et moi j'étais juste contente d'être là. Ouais c'est dégueulasse.
Le plan galère (parce que y'en a souvent un)
On s'est fait enlever notre voiture par la fourrière. Ho ça va hein, pas la pein de se marrer. On avait prévu de quitter l'hôtel à 21h et finalement on en est sorti à 1h15... Ca nous a donc valu une grosse mission pour rejoindre à pied la préfourrière : 30 minutes de marche, 2 traversées du périph...le tout en talons (aouch). Mais on a bien apprécié la balade digestive au final :)