Le CPRCN fêtait ses retraités jeudi le 22 janvier, sous la forme d’un 5 à 7. J’en faisais partie. Ce fut une soirée magnifique, remplie d’humour, d’amour et d’émotions.
J’ai travaillé presque trente-cinq ans au Centre jeunesse Côte-Nord. J’ai vécu plein de changements et d’évolution. J’ai côtoyé plusieurs personnes, la tâche à accomplir était immense et passionnante. C’est un travail vraiment difficile, qui gruge autant notre énergie, qu’il nous en insuffle. Contradictoire, mais vrai.
Je veux remercier tous ceux et celles avec qui j’ai travaillé durant ces années. Que ce soit au Pavillon Richelieu ou à l’unité Jeunesse-Famille. Je crois au travail d’équipe; plusieurs personnes qui poussent dans la même direction ne peuvent que réussir. Je dis merci aussi aux organisateurs de cette fête.
Je remercie du plus profond de mon cœur ma dernière équipe de travail, ces jeunes collègues dynamiques qui m’ont accompagné avec tant d’amour et d’amitié jusqu’à ma retraite.
Merci infiniment à mon employeur, le CPRCN. Leur grande ouverture d’esprit m’ont permis de me dépasser, d’expérimenter de nouvelles choses, toujours dans le but de répondre adéquatement aux besoins de la clientèle.
La soirée d’hier était émotive; la visite surprise de mon ami Armand m’avait amolli le cœur dans la journée, ça n’a jamais cessé.
À la fin, en exprimant ma gratitude, j’ai lancé de façon impromptue, cette réflexion : je crois qu’à la naissance, on est comme de la pâte à modeler. On naît avec nos talents, nos couleurs. Puis au contact des autres, on s’érode, on se sculpte, on évolue. Il faut démontrer de la malléabilité envers les autres, tout en protégeant nos valeurs fondamentales. Ça nous permet d’être meilleurs, de nous sentir mieux.
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