http://alainindependant.canalblog.com/archives/2009/01/25/12225916.html
Chers lecteurs,
J'ai été privée d'électricité pendant deux jours, du fait de la tempête.
En attendant la reprise de mes activités,
et aussi de répondre à vos mails (j'en ai une grande quantité à traiter),
voici de quoi alimenter votre réflexion
Cordialement, votre Eva
N.B. : Israël, comme les USA, accumulent mensonges sur mensonges. Pour des états religieux, quelle honte !!! Quelle hypocrisie !
Reconstruction en Irak ? Non, les USA s'en mettent plein les poches. Quant aux armes de destruction massive....
Israël a l'arme nucléaire, contrairement à ce qu'il prétend, il ne veut pas la paix mais le Grand Israël (l'Europe est complice de cette trahison), Israël ne songe pas à se protéger des armes
artisanales du Hamas, ou du terrorisme (le Hamas résiste à l'occupation), mais à dominer la région et à voler les ressources des Palestiniens (gaz offshore), et son but est d'exterminer les
Palestiniens comme les Nazis avaient cherché à exterminer les Juifs.
La liste est longue pour les USA et Israël. Les dirigeants sont des imposteurs ! Ils me font vomir, comme la plupart des blogueurs. Eva
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Bilan guerre :
" Défaite totale pour Israël "
Gideon Levy, journaliste Israelien pour Haaretz, revient sur la "Guerre" de Gaza.
Au lendemain du
retour du dernier soldat israélien de Gaza, nous pouvons définitivement dire qu’ils y étaient tous allés pour rien.
Cette guerre est une défaite totale pour Israël.
Et cela s’étend au-delà de la profonde faillite morale, qui est un problème grave en soi, mais confirme
l’incapacité d’Israël à atteindre ses objectifs annoncés. En d’autres mots, le chagrin n’est pas complété par la défaite. Nous n’avons rien gagné dans cette guerre, si ce n’est des centaines de
tombes, certaines très petites, des milliers de personnes mutilées, beaucoup de destruction et la détérioration de l’image d’Israël.
Ce qui représentait une faillite dès le départ pour une poignée de gens, va peu à
peu se révéler l’être effectivement à beaucoup d’autres, une fois que les trompettes de la victoire s’essouffleront.
L’objectif initial de la guerre était de faire cesser les tirs de roquettes Qassam. Ils n’ont pas cessé jusqu’au dernier jour de combat. Ils ont seulement pris fin après qu’un cessez-le-feu ait
été arrangé. Les représentants du ministère de la Défense estiment que le Hamas possède toujours 1000 roquettes.
Le deuxième objectif de la guerre : le démantèlement du trafic, n’a pas été
rempli non plus. Le commandement du service de sécurité du Shin Bet pense que le trafic reprendra d’ici deux mois. La plus grande part du trafic qui se poursuit a uniquement pour but
d’approvisionner en nourriture une population assiégée, pas d’acquérir des armes. Et même si l’on accepte l’argument du trafic d’armes, et ses exagérations, cette guerre a permis de prouver que
seulement des armes rudimentaires et de pauvre qualité passaient par les tunnels entre Gaza et l’Egypte.
La capacité d’Israël à remplir son troisième objectif est aussi douteuse.
Dissuasion, mon œil. La force de dissuasion dont nous avons soi disant fait preuve lors de la seconde guerre du Liban n’a pas eu le moindre effet sur le Hamas, et celle de cette guerre n’est pas
plus efficace : les tirs sporadiques de roquettes depuis la bande de Gaza ont continué ces derniers jours.
Le quatrième objectif, qui lui, n’a toujours pas été avoué, n’a pas été atteint non plus. Les Forces de Défense Israéliennes n’ont pas restauré leurs capacités. Elles n’auraient pas pu, pas en
mettant en place une pseudo-guerre contre une organisation misérable et mal équipée d’armes artisanales, et dont les combattants ont à peine relevé le combat.
Les descriptions héroïques et les poèmes de victoire à propos du “triomphe
militaire” ne changeront pas la réalité. Les pilotes étaient en mission d’entraînement et les forces terrestres engagées dans des exercices de cohésion et de
tirs.
Que les différents généraux et les analystes qui ont pris part à l’opération la
qualifient de « réussite militaire » est tout simplement ridicule. Si quelqu’un a été affaibli par cette guerre, c’est le Fatah, dont la fuite et l’abandon de Gaza prend maintenant une
signification particulière. A la succession d’échecs qu’a été cette guerre, doit être ajoutée, évidemment, la faillite de la politique d’embargo. Nous avions déjà réalisé son inefficacité depuis
un moment. Le monde l’a boycotté, Israël assiégeait et le Hamas dirigeait (et dirige toujours).
Mais le bilan de cette guerre ne s’arrête pas, pour ce qui concerne Israël, au
fait qu’aucun objectif n’ait été atteint. Elle va être un lourd fardeau, et pour quelques temps encore. Et quand on évalue la situation internationale d’Israël, nous ne devons pas nous laisser
berner par la parade de soutien des leaders européens, venus pour une opération photos avec le premier ministre Ehud Olmert.
Les agissements d’Israël ont infligé un coup dur au support de l’opinion publique
à son égard. Même si cela ne se traduit pas toujours par une réaction diplomatique immédiate, les répercussions se feront sentir un jour. Le monde entier a vu les images. Elles ont choqué chaque
être humain qui les a vues, même si elles n’ont pas ému la plupart des israéliens.
Nous n’avons pas affaibli le Hamas. La grande majorité de ses combattants n’a pas
été blessée et le soutien populaire pour l’organisation a, en fait, augmenté. La guerre a intensifié leur esprit et leur capacité de résistance. Un pays qui a nourri une génération entière sur
l’esprit de la résistance de la minorité contre la majorité devrait savoir cela maintenant. Il n’y avait aucun doute sur qui était le David et qui était le Goliath de cette
guerre.
La population de Gaza, qui a subi un coup sévère, ne va pas être plus modérée
maintenant. Au contraire, le sentiment national va de plus en plus aller contre ceux qui ont asséné ce coup – l’Etat d’Israël. Exactement comme l’opinion publique israélienne penche à droite
après chaque attaque contre nous, il va se passer la même chose à Gaza après l’attaque massive que nous avons lancée contre eux.
La conclusion est qu’Israël est un pays violent et dangereux, exempt de toute contrainte et ignorant manifestement les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, en se moquant
éperdument de la loi internationale. Les enquêtes sont en cours.
Plus grave encore est l’impact que cela va avoir sur nos valeurs et fondements
moraux. Cela viendra de questions difficiles concernant ce qu’ont fait les Forces de Défense Israéliennes à Gaza, qui arriveront, malgré l’écran de fumée jeté par les médias
propagandistes.
Qu’est-ce qui a été obtenu finalement ? Si cette guerre avait pour but de
satisfaire des considérations de politique intérieure, l’opération a réussi au-delà de toutes espérances. Le président du Likoud, Benjamin Netanyahu, est de plus en plus haut dans les sondages.
Et pourquoi ? Parce qu’on n’est jamais rassasiés de la guerre.
Traduction : Florent
Barat
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=50502
de Frank Barat,
http://bridge.over-blog.org/article-27177652.html
Commentaire reçu :
L'armée israëliennea a placé des citoyens civils dont des
femmes et des enfants, arrêtés, dans des fosses, en avant des blindés, pour pallier à toute attaque des resistants de Hamas. (Donc boucliers humains utilisés par les
ISRAELIENS)
Le racisme officiel qui s'affiche maintenant ouvertement, constitue une culture du monde dit démocratique:
le Nord. Or, en questionnant l'histoire, vous ne trouverez même pas une petite histoire racontant une quelconque
bataille générée par des musulmans pour assujetir qui que ce soit. Le colonialisme et l'envahissement des territoires
des autres est l'oeuvre des européens et maintenant des americano-sionistes. (..)
Vous n'avez nullement tort dans vos analyses: Le mal vient de l'Occident officiel, cupide, marchand et raciste. Nous y ajoutons aussi et surtout
l'Orient officiel,
comparse, déspote et totalitaire, sans lequel le projet de désorganisation sioniste n'aurait jamais démarré.
Restons vigilants!
On vous aime pour ce que vous faites, Chere Eva.
Commentaire n° 5 posté par lepsy
il y a 3 jours à 16h58
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Un nouveau blog se propose
d'éclairer notre réflexion :
http://solidaritepolitique.blogspot.com/
Dites-nous de quelle civilisation vous êtes venus ? Dites-nous de quel système de morale vient votre généalogie ? Dis-nous ce que vous entendez
par bravoure et vertu ? Vous appelez ça la paix ? Vous appelez ça faire une guerre ?
Vous avez gaspillé des milliards de dollars sur votre armée pour accomplir cet Holocauste ? Vous avez fondé une armée hautement sophistiquée pour réaliser ce génocide ? Eh bien vous avez gagné
une glorieuse victoire sur les nourrissons, sur les enfants, sur les femmes, sur les vieillards ! (..) Mais posez vous sur vous mêmes la question du regard du monde sur
vous ! Posez-vous sur vous-mêmes la question sur ce que pensent sur vous tous les militaires du monde !
Pensez-vous vraiment que c'est comme ça que vous allez pouvoir vivre tranquilles ? Pensez vous vraiment que ce massacre cruel et barbare convaincra ce peuple de s'incliner devant vous ? Vous avez
gagné ? Mais vous avez gagné quoi ? Eh bien vous avez gagné par excellence le mépris de tous les peuples de cette planète ! Mais qu'en est-il des résistants qui étaient là à se battre dignement
contre vous ? Vous les avez évités ! Vous avez passé 22 jours à les éviter ! Cependant votre seule tâche qui vous a été facile, c'est de tuer les innocents, de bombarder les constructions ! Vous
avez bien tiré sur les hôpitaux ! Sur les écoles ! Sur les familles ! Je parie avec vous que vous vous sentez profondément battus, car vous n'avez pas fait de guerre, mais une tuerie immonde qui
vous suivra jusqu'au dernier jour de votre vie ! Cette fois, vos crimes ne resteront pas dans l'impunité, parce que vous avez mis en question toutes les
valeurs des nations et de la société mondiale ! GAZA restera votre cauchemar, elle restera une insulte pour votre être ! Souvenez vous de cela: Les enfants qui lançaient les pierres contre
vous il y a dix ans sont bien ceux qui vous ont combattus sur le terrain, que seront plus tard les enfants qui ont vécu votre pseudo guerre sur GAZA ?
Voici le titre général de notre époque ! La violence, la tuerie massive, le massacre, l'inégalité des chances : Les uns ne doivent vivre que pour souffrir et mourir, les autres peuvent vivre
comme bon leur semble. Les uns ont tous ce qu'il faut y compris les moyens les plus sophistiqués pour tuer et assujettir les autres, les autres n'ont que leurs mains
et des pierres pour le faire: Un enfant défendant son droit à la vie et à l'identité avec des pierres devant un char blindé ! "
http://solidaritepolitique.blogspot.com/
Eva : J'aime bien le bon sens de ce blogueur !
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Obama et Israël :
Mais lui, à l’inverse de la brutalité meutrière et imbécile de Bush, Obama "joli coeur", avant d’organiser avec ses amis sionistes,
l’EXTERMINATION du peuple de Palestine et, avant de s’en prendre à d’autres peuples –iranien, chinois, russe etc.—il envoie des messages forts – en direction, du Hamas, des musulmans, des iraniens affirmant vouloir négocier, discuter, privilégier la negociation, etc...
Et, quand il a, réussi, à endormir, grâce à sa duplicité, son double-langage, sa couleur, sa pretendue "education musulmane", toutes velléités de
résistance….
http://hadria.riviere.over-blog.com/article-27083771.html
Gaza en ruines - reportage Al
Jazeera
sur le blog http://vigicitoyen.canalblog.com/
A lire ! De notre ami Laplote...
Voir http://www.abseditions.com/DetailPiece.php?IdOuvrage=45
REVELATIONS: Les documents révélant les multiples tentatives pour normaliser les relations avec Cuba sont déclassifiés aux Etats-Unis.
Publié 24 janvier 2009 Amérique latine , Etats-Unis 0 Commentaires Modifier
David Brooks
La Jornada, traduit par danielle Bleitrach pour http://socio13.wordpress.com/
De John F.Kennedy à Bill Clinton, les présidents des Etat-Unis ont exploré secrétement la possibilité de normaliser les relations bilatérales avec Cuba, selon des documents
officiels recemment déclassifiés et présentés pour la première fois. L’organisation indépendante National Security Archive, à Washington, a présenté aujourd’hui une série
de documents officiels du gouvernement des Etats-Unis, qui révélent les faits depuis une entrevue secrète entre un conseiller de kennedy avec Che Guevara, jusqu’aux
tentatives de Kissingetr pour ouvrir un dialogue sur la normalisation des relations avec les représentants de Fidel Castro.
Continuer la lecture ‘REVELATIONS: Les documents révélant les multiples tentatives pour normaliser les relations avec Cuba sont déclassifiés aux Etats-Unis.’
voulez-vous m’aider?
Publié 24 janvier 2009 L'Afrique 0 Commentaires Modifier
Voilà bientôt deux ans (en juin 2009) que je m’occupe de vous, je vous trouve des textes, je vous en traduis, j’en ai écrit. J’estime même vous avoir aidé à mieux voir certaines
choses, par exemple qu’il ne s’agissait pas d’une crise financière mais d’une crise systémique, que Cuba n’était pas ce qu’on vous en disait, que le Dalaï Lama était une franche
canaille, et tout à fait recemment je me suis débattue sur l’idée d’un Israël colonialiste… Bref j’ai fais ce que j’ai pu pour vous apporter ce que j’avais acquis. A partir du
début mars et sans doute pour plus d’un mois je pars en Algérie, Alger bien sûr mais aussi Gardhaia, l’extrême-sud avec Tamanrasset, peut-être Oran… Bien sûr j’ai déjà des
contacts et des points de chute, mais si vous pouvez m’aider à rendre ce voyage encore plus passionnant j’attends vos conseils, par exemple des bibliographie, des souvenirs, des
contacts.. Rêvons ensemble que nous partons tous dans ce magnifique pays à la rencontre de ce peuple si fier et combatif… Je connais un peu… Et puis je vais faire le tour des
bibliothèques de la région provençale, l’université, les archives d’outre mer, tout le mois de février va y être consacré, alors alimentez un peu ce blog à ma place et aidez moi
à préparer ce voyage. Quelquefois il y a eu un espace bistrot sur ce blog, ce sera un peu pareil mais le sujet en sera l’Algérie, hier, aujourd’hui et demain. Merci.
Danielle Bleitrach
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Comaguer PALESTINE L’HEURE DE LA DECOLONISATON A SONNE
Publié 24 janvier 2009 Moyen Orient 2 Commentaires Modifier
Palestine
L’heure de la décolonisation a sonné !
Si , pour la population de Gaza, l’heure est à l’enterrement des morts, aux soins des blessés et à la reconstruction du minimum nécessaire à une vie humaine très sommaire dans
ce qui est et reste aujourd’hui la plus grande prison du monde, le temps est aussi à porter un regard plus lointain sur l’avenir de la Palestine qui ne soit pas un nouvel
épisode du charabia diplomatique et médiatique : cesser le feu, feuilles de route…dont l’unique fonction est de laisser se poursuivre la colonisation de toute la Palestine.
Car il n’y a pas que les « colonies », ces villages de colons installés à coups de chars, de bulldozers et de subventions sur les terres palestiniennes, il y a un processus de
colonisation de toute la Palestine.
Lancé en Europe à la fin du 19° siècle, initié en 1917 et poursuivi sans relâche par l’entité sioniste depuis 1948, il s’agit de la dernière expression d’un colonialisme qui a vécu ses derniers moments ailleurs sur la planète dans la seconde moitié du XX° siècle.
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Un nouveau consensus régional sur Cuba
Publié 24 janvier 2009 Amérique latine 0 Commentaires ModifierCertains analystes, de ceux qui se rencontrent si fréquemment dans une certaine presse, affirment en chœur que les visites à la Havane, ce mois-ci, des présidents d’Argentine, de l’Equateur et de Panama sont un message pour les nouvelles autorités nord-américaines et qu’elles ont pour objectif de démontrer l’existence d’un nouveau consensus de l’hémisphère sur Cuba. Cependant, pour certains autres, ce serait donner trop d’importance à Washington sur un thème qui ne lui appartient pas, nous explique l’agence cubaine ACN
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Au revoir Guantánamo. par BH Harcourt “comme des poux”
Publié 24 janvier 2009 Etats-Unis 1 Commentaire Modifierle 23 janvier 2009 9h14 |
Le premier acte officiel du président Barack Obama a été, en effet, de mettre fin à cette prison et aux camps secrets de détention de la C.I.A..
Mais Barack Obama ne signe pas seul ce décret, ce matin. Nous sommes plus de 68 millions. Oui, plus de 68 millions d’électeurs américains qui paraphent ce document, avec Barack
Obama – ou, dirais-je plutôt, à travers Barack Obama. Nous sommes plus de 68 millions d’hommes et de femmes qui ont voté pour que Guantánamo soit condamnée. Quand vous
regarderez la photo au journal du matin – cette image iconique d’Obama penché sur son décret « Guantánamo » – pensez au frontispice du Léviathan de Thomas Hobbes. Vous nous
verrez tous dans cette photo.
Continuer la lecture ‘Au revoir Guantánamo. par BH Harcourt “comme des poux”’
ÉTATS-UNIS • Les confessions d’un ex-agent de la CIA
Publié 24 janvier 2009 Etats-Unis 2 Commentaires ModifierJohn Kiriakou est le premier ex-agent de la CIA impliqué dans l’interrogatoire de prisonniers “de haute valeur” à oser s’exprimer publiquement. Il dit ses doutes et ses regrets quant aux sévices infligés aux terroristes présumés. John Kiriakou, un ancien agent de la CIA, a participé à la capture et à l’interrogatoire du premier prisonnier d’Al-Qaida soumis au supplice de la baignoire (”waterboarding”). Cette méthode brutale a permis d’obtenir des renseignements cruciaux qui ont “probablement sauvé des vies”, mais il la considère aujourd’hui comme une forme de torture, a-t-il déclaré hier.
Continuer la lecture ‘ÉTATS-UNIS • Les confessions d’un ex-agent de la CIA’
Dans Newsweek : “La fin de la torture”
Publié 24 janvier 2009 Etats-Unis 1 Commentaire ModifierLe nouveau président américain a signé un nouveau décret interdisant d’utiliser la torture lors des interrogatoires de la CIA, marquant une rupture dans les politiques d’administrations Bush. Une décision qui ne fait pas le bonheur de tout le monde. Il est à noter que tout le monde s’enthousiasme parce que le Président Obama rompt avec la pratique légale de la torture par son prédecesseur, mais oublie par la même occasion de dire quelques vérités sur la question: à savoir que guantanamo est occupé illégalement par les Etats-Unis. Que, selon toutes les ONG, et organisations internationales il n’y a aucune torture dans le reste de Cuba, que Cuba subit blocus, terrorisme et occupation illégale de la part des USA qui non seulement pratiquent la torture mais l’exportent. Pourtant, malgré tous ces faits, il y a un “consensus” dans les médias français et occidentaux: les Etats Unis seraient une grande démocratie et Cuba une dictature. Si l’on peut se féliciter de la décision du Président Obama, la manière dont elle est présentée y compris dans cet article revient à brosser une fois de plus un tableau idyllique des Etats-Unis alors que les injustices demeurent et en particulier le blocus infligé à Cuba, et l’occupation illégale de Guantanamo. Mais même les décisions limitées prises par Obama selon cet article se heurtent à l’hostilité de l’appareil d’Etat étasunien, qu’en sera-t-il s’il tentait de s’opposer aux véritables maîtres du pays, le complexe industrialo-militaire par exemple ? Cet article a été publié sur le site internet de Newsweek jeudi 22 janvier et repris sur celui en ligne du Nouvel ObservateurPremier signe de friction interne dans sa nouvelle administration, le président Obama a ignoré les appels des responsables du renseignement américain, et signé un nouveau décret interdisant à la CIA d’utiliser les méthodes d’interrogatoires brutales allant au-delà de ce qu’autorise l’armée américaine.
Continuer la lecture ‘Dans Newsweek : “La fin de la torture”’
Du coté obscur par Yossi Sarid
Publié 24 janvier 2009 Moyen Orient 0 Commentaires ModifierHaaretz du 23 01 09 traduit par Jack Jedwab
Un conférence sur les missions d’aide en cas de désastre s’est tenue cette semaine à l’école de Santé Publique de l’Université de Tel Aviv. Elle avait été programmée avant le déclenchement de la guerre de Gaza, et l’on m’avait invité à y participer.
J’ai dirigé deux fois des missions d’aide et de soutien – une fois au Rwanda durant le génocide, et une autre fois en Bosnie avec celui qui;était alors le prince héritier de Jordanie, le Prince Hassan, qui était à la tête de sa mission.
Continuer la lecture ‘Du coté obscur par Yossi Sarid’
A Gaza, des habitants racontent l’acharnement de l’armée israélienne sur des civils
Publié 23 janvier 2009 Palestine solidarités 4 Commentaires Modifier
LE MONDE | 23.01.09 | 09h55 • Mis à jour le 23.01.09 | 14h26
Moussa Samouni, 19 ans, raconte : “Lors de l’offensive terrestre le 4 janvier, les hélicoptères ont déposé les parachutistes sur les toits. Ensuite, ils ont fait sortir tout le
monde et nous ont rassemblés dans un bâtiment. Nous étions près de 120 personnes. Nous sommes restés toute la nuit. Il y avait des explosions, des coups de feu. C’était la
panique totale. Les enfants pleuraient. Il faisait froid. Nous avons ouvert la porte pour aller chercher du bois. Mon père était dans la rue, mort. Les soldats nous ont ordonné
de rentrer. Puis il y a eu un bombardement et ensuite un deuxième et après les obus sont tombés sur le toit. Vingt-deux personnes sont mortes. J’ai perdu mon père, ma mère, mon
frère, mon oncle et plusieurs cousins. Il y avait des blessés partout qui perdaient leur sang.” Moussa n’a pas été touché. Il a tenté de sortir mais il a été arrêté par les
soldats qui lui ont attaché les mains et bandé les yeux. Il s’est retrouvé prisonnier avec son oncle. Cela a duré trois jours.
Continuer la lecture ‘A Gaza, des habitants racontent l’acharnement de l’armée israélienne sur des civils’
Le pape réintègre les intégristes… Ce n’est que de la politique et la plus réactionnaire qui soit…
Publié 23 janvier 2009 philosophie-idéologie 0 Commentaires ModifierQuand j’ai dénoncé le rôle, de l’Eglise catholique dans la funeste entreprise qu’a été le sionisme je pensais bien sur à la tradition anti-juive chrétienne rejetant Israêl pour son hypothétique “déicide” mais on peut dire qu’une bonne partie de l’Eglise catholique, majoritaire, réactionnaire, a pratiqué sans état d’âme l’antisémitisme politique, “l’antisémitisme politique des partis et des mouvements catholiques qui, au cours des dernières décennies du XIXe siècle, un peu partout en Europe, avaient fait de la polémique et de la lutte contre les Juifs un élément central de leur propagande : instigateurs et bénéficiaires de la «révolution» à laquelle ils devaient leur émancipation, l’influence occulte et évidente des Juifs était perçue dans toutes les agitations qui avaient secoué l’Europe à partir de 1889.”(1) C’était par leur rôle révolutionnaire que les juifs étaient dénoncés et présenté au bon peuple ignorant comme les maîtres du monde, les auteurs plus tard du gigantesque complot judéo-bolchevique, les capitalistes pour les imbéciles (2). C’était l’idéologie qui accompagnait l’entreprise colonisatrice des terres de palestine. Aujourd’hui on apprend que Benoit XVI, le pape trés réactionnaire Au nom de l’unité de l’Eglise -et parce qu’il veut aller vite en raison de son grand âge- Benoît XVI est sur le point d’ouvrir grands les bras aux intégristes, des chrétiens anti-modernistes, anti-juifs et musulmans, anti tout ce qui n’est pas catholique ni en accord avec l’ordre moral, version XIXeme siècle. Dans le quarteron de prélats bientôt blanchis se trouve même un négationniste des chambres à gaz, l’évêque britannique Richard Williamson. Alors que les grandes masses catholiques appartiennent à des continents comme l’Afrique et l’Amérique latine, pourquoi se replier sur cette caricature que sont les intégristes de Monseigneur lefebvre?
Continuer la lecture ‘Le pape réintègre les intégristes… Ce n’est que de la politique et la plus réactionnaire qui soit…’
Sur le blog de notre amie bridge :
- les scouts du nouvel ordre mondial
- défaite totale pour israël
- intervention de george galloway au parlement britannique
- tirs de missiles américains au pakistan
- mondialisme : la mafia de l'eau (videos)
- soral et cheminade dénoncent le gouvernement mondial, conférence novembre 2008 (video)
- la guerre de l'eau en palestine (videos)
- la USAID camoufle le désastre
- pluie de plomb sur gaza, par israël shamir
- les étranges priorités d'obama(suite)
liste
complète
Sur le blog de DR
- Conversions au Christ pour des visas
- «Pourtant indispensable pour l'avenir, l'agriculture biologique est menacée de disparition» par Gravilluso
- Chemtrails on ZDF heute-journal (subtitles in english and italian and french)
- La France premier marchand de canons européen au profit d’Israël
- La pression sur Prague n'aidera pas à ratifier Lisbonne, le ministre dit
- Philippe Aigrain Des « assises de la création sur internet »
- Le taux de mortalité des arbres a doublé en moins de trente ans dans les forêts de l’ouest américain
- Réacteurs EPR : petits arrangements entre industriels et déni de démocratie
- Obama: “I haz no colorz, except money”
liste
complète
Sur le blog de Charlotte
- Que faire quand ce sont les criminels et tous leurs complices qui nous parlent de morale ... ?
- Nouvel ordre mondial : "Personne, je dis bien personne, ne pourra s’y opposer"
- "Même le diable n'aurait pas pu créer Guantanamo"
- L'Amérique restera un allié fidèle de la Géorgie, selon Saakachvili
- L'épreuve de vérité se précise pour l'OTAN en Afghanistan
- Afghanistan: un bombardement aérien de l'OTAN fait une vingtaine de morts civils
- Al Zaïdi (le lanceur de chaussures) demande l’asile politique
- “Tsahal” recrute en France.
- Gaza: des parlementaires suisses "choqués"
- Les Etats-Unis doivent changer radicalement de tactique au Proche-Orient
liste
complète
La
guerre et le gaz naturel : l’invasion israélienne et les gisements de Gaza en mer
- par Michel Chossudovsky - 2009-01-12
L'invasion militaire de la Bande de Gaza par les forces israéliennes, est
en relation directe avec le contrôle et la possession de réserves stratégiques de gaz offshore.
La USAID se consacre à l'espionnage !
Plusieurs enquêtes récentes établissent que 80 % de la soi-disant aide accordée à la reconstruction de l’Irak a été détournée au moyen d’un système
complexe de corruption dont profitent les corporations nord-américaines avec la complicité des hauts fonctionnaires irakiens et d’entreprises locales associées.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=11975
- 90ème semaine de Sarkofrance : notre président déboussolé face à Obama
- L’université Al-Aqsa reprend les cours à Gaza malgré les dégâts
- fenêtre sur cour
- Gaza et le Hamas : Rétablir la vérité, par Henry Siegman
- Préoccupation croissante sur les armes utilisées par Israël à Gaza
- Eric Woerth critique le recours à la grève en temps de crise
- «Pourtant indispensable pour l'avenir, l'agriculture biologique est menacée de disparition» par
- des milliers d'afghans manifestent contre les forces étrangères
- la crise pour accoucher d'un nouvel ordre mondial
- obama laisse intact le système de torture et la détention illimitée
-
grève générale en guadeloupe
Gaza et le Hamas :
Rétablir la vérité, par Henry Siegman
Henri Siegman, ancien directeur de l’American Jewish Congress, conteste la version israélienne des évènements qui ont précédé le conflit de Gaza, communément reprise par les médias Citations et témoignages de responsables de l’armée et du renseignement israélien à l’appui, il rappelle que l’accord de trêve prévoyait un allègement du blocus qui n’a jamais été appliqué, et que c’est Israël qui rompu la trêve le 4 novembre, au lieu de mettre à profit cette accalmie pour la consolider. D’autre part, note-t-il, la description du Hamas comme un mouvement terroriste ayant pour objectif la destruction d’Israël ne correspond pas à la réalité. Le Hamas est depuis plusieurs années entré dans le jeu politique, abandonnant le recours aux attentats terroristes, et il défend désormais la solution des deux états dans les frontières de 1967. Au delà de ces rappels factuels, Siegman juge que la politique de confrontation choisie par Israël, si elle peut amener des succès tactiques, aura sur le long terme l’effet inverse, en renforçant les tendances les plus radicales au détriment des perspectives de paix.
Par Henry Siegman, London Review of Books, 15 janvier
2009
Les gouvernements et la plupart des médias occidentaux ont accepté nombre d’assertions israéliennes justifiant l’assaut militaire sur Gaza : que le Hamas avait constamment violé puis ensuite
refusé de prolonger la trêve de six mois qu’Israël avait respectée ; qu’Israël n’avait donc d’autre choix que de détruire la capacité du Hamas de lancer des missiles sur les villes
israéliennes ; que le Hamas est une organisation terroriste, appartenant au réseau jihadiste mondial ; et qu’Israël a non seulement agi pour sa propre défense mais au nom de la lutte
internationale que mènent les démocraties occidentales contre ce réseau.
Je n’ai connaissance d’aucun journal, station de radio ou de TV américains d’importance dont la couverture de l’assaut sur Gaza ait interrogé cette version des événements. Les critiques dirigées
contre les actions d’Israël, si tant est qu’il y en ait eu (et il n’y en a eu aucune émanant de l’administration Bush), ont plutôt convergé sur le fait de savoir si le carnage des forces armées
israéliennes est proportionnel à la menace qu’elles tentaient de contrer, et si elles prenaient des mesures suffisantes pour éviter les victimes civiles.
Les questions concernant la paix du Moyen-orient sont en général décrits en termes d’euphémismes trompeurs. Je voudrais au contraire déclarer ici sans ambages que chacune de ces assertions est un
mensonge. C’est Israël, et non pas le Hamas, qui a violé la trêve : le Hamas avait accepté d’arrêter ses tirs de roquettes vers Israël ; en retour, Israël devait alléger sa pression sur
Gaza. En fait, pendant la trêve, elle s’est accrue. Ceci a été confirmé non seulement par tous les observateurs et ONG internationaux neutres présents sur place mais aussi par le brigadier
général de réserve Shmuel Zakai, un ancien commandant de la Division de Gaza des forces armées israéliennes. Dans un entretien accordé au Ha’aretz le 22 décembre, il a accusé le gouvernement
d’Israël d’avoir fait une « erreur majeure » pendant la tahdiyeh, la période de six mois de trêve relative, en « empirant nettement la situation économique catastrophique des
Palestiniens de la bande de Gaza, au lieu de profiter du calme pour l’améliorer. . . Quand on établit une tahdiyeh, et que la pression économique sur la Bande se poursuit, » déclarait le
Général Zakai, « il est évident que le Hamas essaiera d’obtenir une tahdiyeh améliorée, et que leur façon de l’atteindre est la reprise des lancers de Qassam. . . On ne peut pas simplement
donner des coups, maintenir les Palestiniens de Gaza dans leur détresse économique, et s’attendre à ce que le Hamas se contentera simplement de s’asseoir sans
agir ».
La trêve, qui a commencé en juin l’an dernier et devait être renouvelée au mois de décembre, exigeait des deux parties qu’elles s’abstiennent de toute action violente l’une contre l’autre. Le
Hamas devait cesser ses tirs de roquettes et empêcher les tirs des autres groupes comme le Djihad Islamique (même les agences de Renseignement d’Israël ont reconnu que ceci avait été exécuté avec
une efficacité étonnante), et Israël devait mettre fin à ses assassinats ciblés et ses incursions militaires. Cette entente a été sérieusement violée le 4 novembre, quand les forces armées
israéliennes sont entrées à Gaza et ont tué six membres du Hamas. Le Hamas a répondu en lançant des fusées Qassam et des missiles Grad. Même alors, il avait offert d’étendre la trêve, mais
seulement à condition qu’Israël mette fin à son blocus. Israël a refusé. Il aurait pu remplir son devoir de protection de ses citoyens en consentant à alléger le blocus, mais il n’a même pas
essayé. On ne peut affirmer qu’Israël ait lancé son attaque pour protéger ses citoyens des roquettes. Il l’a fait pour protéger son droit à poursuivre l’étranglement de la population de
Gaza.
Tout le monde semble avoir oublié que le Hamas avait déclaré mettre fin aux attaques suicide et aux lancers de roquettes lorsqu’il a décidé de se joindre au processus politique palestinien, et
avait pour l’essentiel respecté ses engagements pendant plus d’un an. Bush avait publiquement bien accueilli cette décision, la citant comme un exemple du succès de sa campagne pour la démocratie
au Moyen-orient. (Il n’en avait aucun autre à revendiquer). Quand le Hamas a surpris en gagnant les élections, Israël et les Etats-Unis ont immédiatement cherché à délégitimer le résultat et ont
pris le parti de Mahmoud Abbas, le leader du Fatah, qui avait été jusque - là mis écarté par les dirigeants d’Israël qui le traitaient de « volaille plumée ». Ils ont armé et entraîné
ses forces de sécurité pour renverser le Hamas ; et quand le Hamas a anticipé - brutalement, sans conteste - cette tentative de renversement par la violence du résultat de la première
élection démocratique honnête au Moyen-orient, Israël et l’administration Bush ont imposé le blocus.
Israël cherche à contredire ces faits indiscutables en maintenant qu’en retirant les colonies israéliennes de Gaza en 2005, Ariel Sharon a offert au Hamas la chance de prendre le chemin de
l’indépendance, une chance qu’il aurait refusé de saisir ; au lieu de cela il aurait transformé Gaza en un base de lancement de missiles sur la population civile d’Israël. L’accusation est
doublement mensongère. D’abord, quelque soient ses défauts, le Hamas avait restauré à Gaza, pour la première fois depuis plusieurs années, un niveau de loi et d’ordre inconnu, et y avait réussi
sans les grandes sommes d’argent que les donateurs ont fait pleuvoir sur l’Autorité palestinienne menée par le Fatah. Il a éliminé les bandes et les chefs militaires violents qui terrorisaient
Gaza sous le règne du Fatah. Les musulmans non pratiquants, les chrétiens et les autres minorités ont une liberté religieuse sous la direction du Hamas plus grande qu’ils ne l’auraient en Arabie
Saoudite, par exemple, ou dans beaucoup d’autres régimes arabes.
Le plus grand mensonge est que le retrait de Sharon de Gaza ait été voulu comme un prélude a de plus amples retraits et à un accord de paix. Voici comment le conseiller principal de Sharon, Dov
Weisglass, qui était aussi son négociateur principal avec les Américains, avait décrit le retrait de Gaza, dans un entretien avec le Ha’aretz en août 2004 :
L’accord auquel je suis en réalité parvenu avec les Américains était qu’une partie des colonies [c-a-d les principaux blocs de colonies en Cisjordanie] ne ferait pas du tout partie d’éventuelles négociations, et que le reste ne serait traité que lorsque les Palestiniens deviendraient des Finlandais. . . La signification [de l’accord avec les Etats-Unis] est le gel du processus politique. Et quand vous gelez ce processus, vous empêchez l’établissement d’un état palestinien et vous empêchez une discussion sur les réfugiés, les frontières et Jérusalem. En réalité, la totalité de ce qui est appelé l’état palestinien, avec tout qu’il signifie, a été enlevé de notre programme indéfiniment. Et tout ceci avec l’autorité et la permission [du Président Bush]. . . Et la ratification des deux Chambres du Congrès.
Les Israéliens et les Américains pensent-ils que les Palestiniens ne lisent pas
les journaux israéliens, ou que quand ils ont vu ce qui arrivait en Cisjordanie ils ne pourraient pas déchiffrer ce que Sharon préparait ?
Le gouvernement d’Israël aimerait que le monde croie que le Hamas a lancé ses roquettes Qassam parce que c’est ce que font les terroristes et que le Hamas est un groupe intrinsèquement
terroriste. En fait, le Hamas n’est pas plus une « organisation de terreur » (le terme préféré d’Israël) que le mouvement sioniste ne l’a été pendant sa lutte pour une patrie juive. A
la fin des années 1930 et dans les années 1940, les partis du mouvement sioniste ont recouru aux activités terroristes pour des raisons stratégiques. Selon Benny Morris, c’est l’Irgoun qui a le
premier visé des civils. Il écrit dans les Righteous Victims qu’une vague de terrorisme arabe en 1937 « a déclenché une vague d’attentats à la bombe contre les foules et les autobus arabes
par l’Irgoun, introduisant une nouvelle dimension au conflit ». Il documente aussi des atrocités commises pendant la guerre de 1948-49 par les forces armées israéliennes, admettant dans un
entretien de 2004, publié dans le Ha’aretz, que le matériel déclassifié par le Ministère de la Défense d’Israël a montré que « il y avait eu beaucoup plus d’actes de massacre israéliens que
je ne l’avais pensé auparavant. . . Dans les mois d’Avril-Mai 1948, il a été donné aux unités du Haganah des ordres d’action qui déclaraient explicitement qu’ils devaient déraciner les
villageois, les expulser, et détruire les villages ». Dans un certain nombre de villages et de villes palestiniennes les forces armées israéliennes ont procédé à des exécutions organisées de
civils. Interrogé par le Ha’aretz pour savoir s’il condamnait le nettoyage ethnique, Morris a répondu que ce n’était pas le cas :
« Il ne pouvait pas y avoir un Etat juif sans le déracinement de 700.000 Palestiniens. Il était donc nécessaire de les déraciner. Il n’y avait d’autre choix que celui d’expulser la population. Il était nécessaire de nettoyer l’arrière-pays et de nettoyer les secteurs frontaliers et de nettoyer les routes principales. Il était nécessaire de nettoyer les villages à partir d’où on faisait feu sur nos convois et nos colonies. »
En d’autres termes, quand les juifs ciblent et tuent
des civils innocents pour faire avancer leur lutte nationale, ils sont des patriotes. Quand leurs adversaires le font, ce sont des terroristes.
Le Hamas
Il est trop simple de décrire le Hamas simplement comme une « organisation de terreur ». C’est un mouvement nationaliste religieux qui recourt au
terrorisme, comme le mouvement sioniste l’a fait pendant sa lutte pour l’indépendance, dans la conviction erronée que c’est le seul moyen de mettre fin à une occupation oppressive et entraîner la
formation d’un état palestinien. Alors que l’idéologie du Hamas appelle formellement à établir un état palestinien sur les ruines de l’état d’Israël, ceci ne détermine pas les véritables
politiques du Hamas aujourd’hui, pas plus que la même déclaration dans la charte de l’OLP ne déterminait les actions du Fatah.
Ce ne sont pas là les conclusions d’un apologiste du Hamas mais les opinions de l’ancien chef du Mossad et conseiller de sécurité nationale de Sharon, Ephraim Halevy. La direction de Hamas a
connu un changement « sous notre nez même », écrivait récemment Halevy dans le Yedioth Ahronoth, en reconnaissant que « son objectif idéologique n’est pas réalisable et ne le sera
pas dans l’avenir prévisible ». Il est maintenant prêt et désireux de voir l’établissement d’un état palestinien dans les frontières temporaires de 1967. Halevy notait alors que le Hamas n’a
pas précisé à quel point ces frontières seraient « temporaires », « ils savent qu’à partir du moment ou un état palestinien est établi avec leur coopération, ils seront obligés de
changer les règles du jeu : ils devront adopter une voie qui pourrait les mener loin de leurs objectifs idéologiques originaux ». Dans un article précédent, Halevy avait aussi insisté
sur l’absurdité qu’il y a à relier le Hamas à al-Qaida.
Aux yeux d’al-Qaida, les membres du Hamas sont perçus comme des hérétiques en raison de leur désir affirmé de participer, même indirectement, aux processus de n’importe quel entente ou accord avec Israël. La déclaration [du chef du bureau politique du Hamas, Khaled] Mashaal contredit diamétralement l’approche d’al-Qaida, et fournit a Israël une occasion, peut-être historique, de l’utiliser pour le mieux.
Alors pourquoi les dirigeants d’Israël sont si déterminés à détruire le
Hamas ? Parce qu’ils croient que sa direction, contrairement à celle du Fatah, ne peut pas être intimidée pour accepter un accord de paix qui établisse un « Etat » palestinien
composé d’entités territorialement déconnectées sur lesquelles Israël pourrait garder un contrôle permanent. Le contrôle de la Cisjordanie a été l’objectif permanent de l’armée, du renseignement
et des élites politiques d’Israël depuis la fin de la Guerre des Six-Jour.[*] Ils croient que le Hamas ne permettrait pas un tel cantonisation du territoire palestinien, quelque soit la durée de
l’occupation. Ils peuvent avoir tort concernant Abbas et sa cohorte usée, mais ils ont tout à fait raison concernant le Hamas.
Les observateurs moyen-orientaux se demandent si l’assaut d’Israël contre le Hamas arrivera à détruire l’organisation ou a l’expulser de Gaza. Ceci est une question non pertinente. Si Israël a
l’intention de garder le contrôle sur la future entité palestinienne, il ne trouvera jamais un partenaire palestinien, et même s’il arrive à démanteler le Hamas, le mouvement sera avec le temps
remplacépar une opposition palestinienne bien plus radicale.
Si Barack Obama choisit un émissaire au Moyen-orient qui s’accroche à l’idée que les outsiders ne devraient pas présenter leurs propres propositions pour un accord de paix juste et viable,
encourageant ainsi les parties a renforcer leurs différences au lieu de les résoudre, il rend assuré la naissance d’une future résistance palestinienne, de loin plus extrême que celle du Hamas
-probablement alliée avec al-Qaida. Pour les Etats-Unis, l’Europe et la plupart du reste du monde, ceci serait la pire issue possible. Peut-être que quelques Israéliens, dont les leaders des
colons, croient-ils que cela servirait leurs buts, puisque cela fournirait au gouvernement un prétexte irrésistible pour tenir toute la Palestine. Mais ceci est une illusion qui provoquerait la
fin d’Israël en tant qu’état juif et démocratique.
Anthony Cordesman, un des analystes militaires les plus fiables du Moyen-orient, et un ami d’Israël, affirme dans un rapport publié le 9 janvier par le Center for Strategic and International
Studies que les avantages tactiques d’une continuation de l’opération à Gaza étaient contrebalancés par le coût stratégique - et n’étaient probablement pas plus grands que n’importe quel gain
qu’Israël aurait pu obtenir tôt dans la guerre grâce a des frappes sélectives sur des installations-clées du Hamas. « Israël s’est-il d’une manière ou d’une autre empêtré dans une guerre
d’escalade sans un objectif stratégique clair, ou a t-il au moins un objectif qu’il puisse atteindre de façon crédible » ? s’interroge-t-il. « Israël finira-t-il par renforcer,
politiquement, un ennemi qu’il aura battu en termes tactiques ? Les actions d’Israël compromettront-elles sérieusement la position des Etats-Unis dans la région, l’espoir de paix, de même
que les régimes et les voix arabes modérés dans le processus ? Pour répondre sans ambages, la réponse jusqu’ici semble être oui ». Cordesman conclut que « n’importe quel dirigeant
peut adopter une position intransigeante et proclamer que les gains tactiques représentent une victoire significative. Si c’est tout ce que Olmert, Livni et Barak ont pour réponse, alors ils se
sont déshonorés et ont porté un coup à leur pays et leurs amis ».
Henri Siegman dirige le US Middle East
Project, sis à New
York. Il est professeur associé à la School of Oriental and African Studies de l’université de Londres. Par le passé, il a occupé le poste
de directeur de l’American Jewish Congress et du Synagogue Council of America.
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=1892
La crise financière ne doit pas être une excuse pour un repli dans le protectionnisme mais plutôt être vue comme l'accouchement "difficile d'un nouvel ordre
mondial", a averti le Premier ministre britannique Gordon Brown.
Suite à http://bridge.over-blog.org/article-27180475.html
C O M M E N T A I R E S : I C I