Ce quatrième plateau sur le thème de l'Entreprise 2.0 a pour point de départ une posture quelque peu provocante émise par Carlos Diaz, CEO de Bluekiwi-Software, qui parle dans son livre blanc de « Chief Networking Officer » comme version 2.0 du Chief Information Officer…
Il permet d’obtenir des réponses concrètes pour la mise en place d’une
politique 2.0 en entreprise.
Comment le 2.0 doit-il être introduit et piloté dans l’entreprise ?
Dans ce plateau les intervenants distinguent la gestion communautaire réalisée
en interne de celle purement externe :
En interne, Vincent Berthelot
rappelle très justement que le 2.0 ne peut être imposé par la direction si il
veut rester 2.0 (par définition) !
Car, comme le constate Ouriel Ohayon
(contributeur Techcrunch), le
2.0 est avant tout une remise en question du mode de management pyramidal, et
c’est pour cette raison que les
entreprises hésitent encore à se lancer.
Le 2.0 doit donc être diffusé dans
tous les services par des managers « terrain » formés et accompagnés.
Philippe Bournhonesque cite l’exemple d’IBM
qui a favorisé le développement du 2.0 en créant un espace communautaire Blue IQ
pour les salariés, clients et partenaires. Cet espace s’est naturellement
développé sous l'impulsion des salariés bloggeurs parce qu’IBM a su valoriser
leur initiative. Comment cela ? - Parce que l’entreprise n’a pas tenté de
prendre le lead, et parce
que l’outil a trouvé sa place tout seul…
A l’externe, la fonction « Community manager » se développe. Comme Joel
Chaudy, Community manager chez Microsoft depuis huit ans, il est
l’intermédiaire entre la marque et
les leaders d’opinion : il aide l’internaute en ligne (relation client sur
le web) et fait remonter des informations clients stratégiques pour améliorer
l’offre en fonction des besoins.
Le client peut ainsi intervenir dans la conception même du produit. Mais cette
nouvelle fonction est difficile à mettre en place, notamment parce que les
retours sur investissement sont très longs (de deux à trois ans).
Le lien avec le consommateur et l’instauration d’une relation de confiance sont
en effet difficiles à obtenir.
L’enjeu de la confiance est en effet une des grandes problématiques dans la mise
en place d’une politique 2.0 à l’externe comme en interne…
Ainsi, comment gérer l’information d’un bloggeur sur l’entreprise ?
Pour Gilbert Réveillon, l’entreprise doit faire
passer tout l’implicite (ce qu’elle
cachait jusque là) dans le domaine de l’explicite. C’est grâce à cette
transparence qu’elle pourra établir un vrai lien de confiance avec la
blogosphère et les internautes.
Car, comme le rappelle Yann
Gourvennec, membre du Blog
council, la transparence est un des grands principes du 2.0/strong>..
Mais le mieux sur la base de ces aperçus en survol serait que vous nous
donniez vos impressions, réactions, objections en regardant vous-même ce plateau
TV qui nous l'espérons vous semblera aussi instructif qu'à nous.
Pour aller plus loin : em>CComment gérer sa e-réputation ou juguler l’effet d’un
"bad buzz" ?
La réponse : au prochain épisode !
En attendant, nous sommes impatients de lire vos commentaires sur strong>ce
plateau… qui rappelons-le n'a vocation à n'être qu'une petite entrée en matière
si vous nous aidez à relancer le débat : auquel cas votre participation
donnera lieu à un nouveau plateau. Notre objectif est de faire
intervenir les experts les plus légitimes du sujet (n'hésitez pas à nous en
présenter !) et de créer un espace de référence pour approfondir sur ce thème
particulier, parmi tous ceux traités sur TechTocTv.
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