La tentation est toujours aussi grande face aux avancées technologiques: Créées pour la bonne cause, elles deviennent vite une convoitise pour les pouvoirs ou lobbying en place.
Internet n’échappe pas à la règle avec des technologies censées aider à lutte contre la pédophilie, le piratage, les sites racistes,…
Aujourd’hui, et la chine a montrée l’exemple, il est possible de bloquer la recherche sur des mots clés pour des pays entiers ou de couper l’accés à certains sites. Certains pays ont déjà mis en place des systèmes de cette ampleur.
Par exemple le Ministre de la Communication australien travaille à mettre en place un système de filtrage général sur la base d’une liste noire de sites web interdits, dont le contenu resterait secret !
En France, les récents débats autour de la mise en place de l’HADOPI ont montré que la tendance n’était pas plus rassurante avec cette volonté de filtrer Internet à la source en “compromettant” les fournisseurs d’accès.
Au regard de ça on ne peut qu’être d’accord avec Piotrr d’homo numéricus “on peut légitimement se demander s’il n’est pas temps que ceux qui souhaitent empêcher la mise en place de telles mesures adoptent une autre stratégie en portant le débat sur un autre terrain, celui des principes par exemple. Peut-être pourrait-on inciter les citoyens des différents pays, surtout de ceux qui ont une longue tradition démocratique, à se demander s’ils souhaitent vraiment la mise en place de systèmes de filtrage a priori sur quelque moyen de communication que ce soit”
A lire sur Homo numéricus : Vague de filtrage sur l’Internet mondial
Source : http://www.homo-numericus.net/