Il y a quinze jours, Jean-Marc Padovani jouait à l'auditorium Jean Cayrou de Colomiers en compagnie de Majid Bekkas (oud et gambri), Ali Alaoui (percussions) et Philippe Léogé (piano). Nous avons rencontré à de nombreuses reprises Pado ('xcuzez mais, entre nous, on l'appelle ainsi) parce que, ancien chef chef d'Assier dans tous ses Etats et maintenant toulousain, c'est en voisin que nous allions et retournons le voir. Et systématiquement, Pado nous bouleverse. C'est justement ce qui s'est passé lors de ce dernier concert. Pas d'album mais un projet, bien nommé liqaa, pour lequel Pado et les autres nous ont conviés à un périple entre Occident, Maroc et Afghanistan. Pas d'album et, par voie de conséquence, aucun titre retenu mais un voyage mêlé d'une multitude d'anecdotes, de couleurs, de découvertes. Je comparais, cet automne Pado à Coltrane, voilà que, cette fois-ci, c'est à Liebman qu'il me fait spontanément penser. Et vous ne seriez pas convaincu?!
Gilles