La presse écrite, en pleine déliquessence, pourra-t-elle participer à ce genre d'évènement ? L'audiovisuel (public notamment), privé d'une partie de ses fonds qui fuient doucement vers Internet, ayant du mal à imposer des émissions littéraires, saura-t-il mieux porter ce nouveau souffle attendu ?
Est souhaité aussi un rapprochement avec l'Education nationale, ce qui ne sera pas dommage... A condition que l'implication de la presse ne soit pas une occasion de privilégier le népotisme presse/grande édition parisienne/auteurs commerciaux. Outre le fait que la suspension de cet évènement entre dans le cadre d'une redéfinition des budgets culturels de l'Etat, on est en droit de se demander si cette nouvelle orientation de Lire en Fête n'est pas une "privatisation" rampante de l'évènement.
Enfin, quid de l'idée de placer Lire en Fête au printemps ? C'est-à-dire peu ou prou au moment du Salon du Livre de Paris. N'y a-t-il pas un risque de cannibalisation ?
Un groupe de travail a été créé pour relancer la machine et donnera son compte rendu peu avant le Salon du Livre 2009. Gageons que nous serons nombreux à le décortiquer...