Qui a dit qu'il pleuvait sans cesse à Londres ? J'en suis à ma deuxième journée ici (la première, lundi, ne comptant que pour une journée d'horrible décalage horaire) et il a fait autour de 25° hier et aujourd'hui. Demain ? 26°. Que demander de mieux, vraiment. Mais rassurez-vous, je reste aux aguets, parapluie en mode actif, pour la journée où Londres redeviendra elle-même (ce qui arrivera, assurément).Que deux jours et déjà deux musées à mon actif: la Tate Britain et la National Portrait Gallery. C'est que Londres est un exemple à suivre en matière d'accessibilité culturelle: la majorité des grands musées sont gratuits (thanks to the Queen !). Si j'étais la mairesse de Montréal, j'incluerais cette priorité à mon prochain calendrier électoral. C'est fou comme tous les musées de peinture du XVIIe siècle deviennent soudainement intéressants quand on peut y aller, y jeter un bref coup d'oeil et en ressortir bien rassasié.C'est donc avec grand bonheur que j'ai renoué avec la gratuité culturelle et tout le reste:Les immenses parcs et ses squares grouillant de vie, les jours ensoleillés. Les sandwichs aux mille et une saveurs et les Marks & Spencer où le «prêt à manger» est d'une fraîcheur et d'une diversité que je n'ai vues nulle part ailleurs dans le monde (si j'étais mairesse de Montréal, je mettrais le retour des M&S au Canada à mon prochain plan électoral). Pour un touriste, c'est le paradis (oubliez les restos, à Londres et prenez-vous un sandwich, dans le parc).Le métro, vieux, bruyant, étroit mais au charme indéniable. Je lui pardonne tout. Même ses pannes, tous plongés dans le noir que nous sommes.L'accent british, élégant, chantant, tellement plus articulé que le machouillage de mots à l'américaine. J'adore les écouter parler et j'ai un plaisir fou à tenter de les imiter. Quand c'est possible de les imiter.Les journaux partout. La sur-information assumée et consommée. Les nouvelles économiques au verso des derniers potins sur la monarchie. Tout le monde est comblé. Et tout le monde lit les potins. Même ceux qui se cachent derrière leur cravate dans le métro.Et la savoureuse rencontre avec Caroline et Mélodie. Comme quoi un amour partagé pour Londres peut générer de belles amitiés.Bref, je savoure, je déguste chaque minute londonienne. Prochain billet: Blogeneviève visite ... et commente.