Cette photo de gauche est le portrait de Kim De Ghelder, l’inculpé dans la tuerie de la crèche de Termonde, à droite le "Joker " , quelle causalité envisageable ?
Deux bébés, une femme adulte puéricultrice en exercice de ses fonctions sont morts vendredi en début de matinée, ainsi qu’une dizaine d’enfants en bas âge blessés, dont certains luttant encore pour la vie, dans le sinistre drame de la crèche "Le Pays des fables" de Termonde, mes premières pensées et toute ma compassion face à l’impuissance humaine devant l’horreur de ce crime machiavélique touchant des victimes innocentes dans un lieu particulièrement anodin, sont tournées vers les malheureuses victimes et leurs familles qui sont anéanties par ces deuils épouvantables et impardonnables.
La folie meurtrière d’un jeune acteur qui a été poussé par on ne sait quelle pulsion dans une situation manifestement de déséquilibre mental profond et semblant irréversible au moment des faits pour avoir mener la perte humaine de tant de personnes, de nourrissons en particulier, mais pourquoi cet acharnement, cet acte de boucherie pour tenter d’exécuter tant d’enfants et en lacérer d’autres de multiples plaies graves, alors que le forcené habite à 20 kilomètres de la crèche de Termonde.
Pourquoi de tels actes et pour quel mobile ?
Il y a la thèse de l’hommage rendu à la date anniversaire de la mort du personnage " Joker" dans le film de " Batman" avec le visage peint en blanc et les yeux noirs (avec un large sourire rouge vif) de l’acteur Heath Ledger, mais il faudra établir des liens possibles de ces preuves aux indices retrouvés chez l’auteur du carnage !
Outre la chronologie des faits meurtriers et l’arrestation du prévenu, le parquet dispose de peu d’éléments pour comprendre la motivation d’un tel acte démesuré et anormal.
C’est un fait exceptionnel qui a pourtant eu lieu dans une zone pourtant peu criminogène par rapport aux grandes villes (taux de criminalité plus important), quel passé à composante psychologique (environnement éducatif et familial, tare congénitale) a pu mener ce jeune de 20 ans à s’assimiler à une sorte de jeu de rôle émanant directement d’une déviance de nature strictement psychiatrique : la folie qui pousse aux meurtres collectifs et en série, une sorte de "serial killer des bébés", cela laisse évidemment froid dans le dos et de tels agissements ne peuvent que préoccuper le monde de la psychiatrie et nos autorités judiciaires sur les problèmes de sécurité dans un tel contexte à l’égard de la population.
Le prédateur dont le portrait psychologique reste à définir par les psychiatres, est rentré dans un mutisme complet, n’expliquant les causes d’un tel acte insensé mais d’après des voisins de son habitation, le jeune vivait replié sur lui-même tout en étant excentrique, il venait de renoncer à son travail dans une grande surface, il y a peu de temps, l’incertitude et le renoncement à cet emploi, d’autres préoccupations sur le plan personnel et émotionnel l’ont-ils ébranlé au point de le "disjoncter" cérébralement, tout de même de façon préméditée avec le parfait attirail du tueur en série, il portait un gilet pare-balles sous ses habits et transportait un couteau ( dont deux autres couteaux ont été retrouvés à proximité du lieu des faits), une hache et un pistolet factice dans son sac à dos, sans compter du temps de réflexion de son déplacement à vélo sur un parcours de 20 kilomètre avant d’arriver sur le lieu choisi des crimes, un temps suffisant pour ne pas mettre ce projet macabre à exécution... !
Le paradoxe de cette sinistre "mise à mort", est que l’assassin vivait dans un quartier à forte prédominance de parents avec de jeunes enfants et la proximité d’une plaine de jeux, y-a-t-il un rapprochement à établir, qu’en pensez-vous... ?