"Je l'ai éduqué principalement avec Madame. Et les rares fois où M. Chirac était là, il était d'une gentillesse extrême avec le chien", raconte M. Legrand. "Autant dire qu'il violait allègrement les règles les plus élémentaires de l'éducation canine"...
Selon lui, le petit chien s'invitait donc à table, dormait dans le lit de ses maîtres, s'attaquait à la garde-robe de Mme Chirac ou dévorait les livres rares ornant les pupitres de l'Elysée. "Il leur en faisait voir de toutes les couleurs" et "avait un sacré caractère".
Du coup, le chien s'est retrouvé en position de dominant. "Il faudrait rétablir un cadre éducatif et des initiatives de contact avec ce chien", suggère M. Legrand. "Cela veut dire que c'est aux maîtres d'imposer les moments de caresse, de jeu. Il faudrait un peu de cohérence et de constance".