Je me croyais forte et impossible à convaincre. Mais j'ai succombé. Et je ne semble pas être la seule à avoir sombré dans le vice. Un mot: Facebook. Le phénomène est planétaire et je dois maintenant avouer que jamais je n'aurais cru pouvoir y croiser autant de gens que je connais.
Pour les novices, sachez que Facebook est un site de networking (réseautage) qui a été créé aux États-Unis en 2004. Mais ce n'est que depuis mai dernier que Facebook est accessible au grand public. Et depuis ... on n'entend parler que de ça, sur Internet (avec 60 500 000 entrées Google, c'est tout dire).
À quoi ça sert, me direz-vous ? Pfff, rien d'essentiel à la survie de la race humaine mais je décrirais Facebook comme une futilité joyeusement divertissante.
L'aventure Facebook commence avec un simple courriel. Rien de plus. Déjà là, c'est rassurant de savoir que notre adresse, notre no de téléphone et numéro de carte de crédit ne sont pas nécessaires pour se faire des amis facebookiens. Une fois inscrits, on bâtit notre profil personnel - comme l'image à gauche - (nenon, ce n'est pas mon profil que vous voyez hehe) en y mettant, bien entendu, les données que l'on veut bien publier/partager.
Et c'est d'ailleurs là que repose toute la beauté du concept derrière Facebook. Car j'avais auparavant tenté l'expérience d'un site similaire (Orkut) mais je me suis vite retrouvée tel un ver en plein milieu d'un lac à truites, avec des demandes en mariage d'inconnus asiatiques et des prétendants de partout sur la planète, à la recherche de la perle rare que je n'étais vraisemblablement pas. Bref, assez pour me faire décrocher et laisser ces coeurs en chaleur se débrouiller avec eux-mêmes.
Mais avec Facebook, c'est différent et bien pensé, car notre profil est privé. C'est-à-dire qu'il n'est visible que pour les gens que l'on autorise et que l'on confirme comme étant bel et bien nos amis. Pour le reste, il n'y a que notre nom et une minuscule photo qui permettent de savoir que oui: je suis bien inscrite à Facebook. Donc: pas d'intrus qui peuvent voir notre binette, pas de junk mail, pas de faux-amis à la recherche de l'âme soeur, pas de sollicitation pour vendre des allongeurs de plaisirs personnels (!) ... juste des amis - que l'on connait ou que l'on souhaite mieux connaitre - et qui ont eux aussi leur profil Facebook. Une fois devenus copains-facebook, on peut alors s'écrire de petits messages, échanger des photos ou tout simplement savoir que l'on existe encore, quelque part dans le monde sans même avoir à animer la moindre discussion.
Toujours pas convaincus ? Je vous comprends, je ne le suis toujours pas, convaincue ... mais je dois avouer que le principe de Facebook me plaît bien. Pas de là à y passer des heures et des heures, mais assez pour aller y faire un tour quotidiennement. Pourquoi ?
Parce que c'est discret (je suis la seule à décider qui seront mes amis).
Parce que j'y ai retrouvé - soit en surfant ou soit par l'entremise d'amis de mes amis - des anciens amis originaires de Matane (hehe la planète, je vous disais !), des copains d'université, des cousines que je ne vois pas souvent ou même des connaissances londoniennes rencontrées le temps d'un été.
Et surtout parce que c'est si grand et si vaste, Internet qu'on serait bien fou de s'en passer pour garder contact - si minime soit-il - avec les gens qui ont partagé, à un moment ou un autre, quelques instants de notre vie.