Les apparences sont trompeuses. On ne le répétera jamais assez.
Chronologies des événements :
Jeudi 22/01 : je suis arrivée au boulot tranquille. D'humeur égal, aucune préoccupation grave. Bref, rien de spécial à signaler. Sauf peut être une petite mine car la veille deux SMS m'ont réveillé entre 23h30 et 00h00 suite auxquels j'ai eu un peu de mal à reprendre mon sommeil. Je profite de cette tribune pour passer ce message : j'apprécie énormément le fait que vous pensiez à moi mais SVP faites-le avant 23h00. Merci :)
Je disais donc que dans l'ensemble j'allais bien. Et pourtant, mes collègues étaient persuadés du contraire. Apparemment, j'avais une tête d'enterrement ! Bon, j'ai été moins loquace que d'habitude mais il n'y avait pas de quoi fouetter un chat. J'avais aussi le regard perdu. Mais bon ce sont des choses qui arrivent. Alors, ils se sont lancés dans des spéculations sur la raison de mon état. Ils rivalisaient d'imagination au point qu'ils m'ont bien fait rire. J'avais beau dire que j'allais bien. Rien n'y fait. Persuadés vous disé-je. Mon très cher collègue (c'est un ami aussi) m'avait désarmé quand il a lancé "je pense savoir ce qu'elle a". Poursuivant "je t'offrirai un macaron mais arrête d'afficher cette tête". Mes tentatives d'explication n'y changeront rien. A la fin du repas du déjeuner, on s'est rendus tous les deux à la patisserie-boulangerie. Sur le chemin, je l'ai mis au courant des dernières nouvelles relatives à ma vie privée. Il compte parmi ces quelques personnes avec qui j'évoque ce registre. Il m'a offert un macaron. J'en ai choisi un au chocolat. Il n'a pas pu s'empêcher de me dire "ne prends pas l'habitude. Tu sais très bien que le macaron est réservé aux moments de déprime grave". Je lui avais rétorqué "je l'espère bien". En fait, au boulot on a une habitude qui consiste à offrir un macaron à celui/celle qui passe une mauvaise très mauvaise journée peu importe la raison (personnelle ou professionnelle). Je lui ai claqué une bise ne guise de remerciement.
Vendredi (23/01) : la journée démarrait normalement. Je me suis fait un point d'honneur de prendre mon p'tit déjeuner chez moi. Une erreur monumentale car 1- le vendredi à tour de rôle un membre de l'équipe offre des veinnoiseries 2- j'ai pris un drôle de petit déjeuner qui m'a joué des tours par la suite. Arrivée au bureau, je salue l'équipe en serrant la main sauf à mon cher collègue, il est le seul à qui je claque la bise (détail qui a son importance pour la suite des événements). Dès que je me suis installée devant mon poste je me suis sentie bizarre. Mon ventre n'allait pas du tout bien. Vers les 11h15, j'ai fini par vomir. Eh ben, tous étaient convaincu que j'avais une gastro. Perso, ce n'était pas mon opinion. C'est vrai que je me sentais affaibli mais je ne pensais pas avoir une gastro. Mais ils avaient trop peur de tomber malades. Je ne pouvais pas le leur reprocher. Quand mon cher collègue l'a su il a flippé à cause de la bise que je lui ai claquée. Il s'est mis à des mètres de moi. Il m'en voulait même. J'ai zappé le déjeuner et j'ai écourté mon après-midi. Je suis partie plus tôt que d'habitude. Au moment de partir même affaibli je me suis bien payée la tête de mon cher collègue. Je lui ai dit "aller un free hugs pour me faire plaisir" :))) Et lui qui recule en criant "reste loin de moi". Il m'avait dit qu'il a prévu un WE bien chargé qu'il ne fallait surtout pas qu'il tombe malade. J'espère pour lui qu'il n'a rien chopé. Gentil comme il est, je m'en voudrai. Moi, il m'a fallu juste du repos pour me sentir mieux.