Actes Sud, 156 pages
Résumé:
J'ai découvert à seize ans dans les vers de Maïakovski un fait historique, une anecdote qui m'a marquée pour toujours. La société Van Houten, déjà réputée à l'époque pour l'excellence de son cacao (nous sommes en 1910), eut une idée macabre et géniale : acheter le dernier vœu d'un condamné à mort pour promouvoir sa sombre poudre. En guise de dernière volonté, l'homme face à la foule devait crier le slogan "Buvez du cacao Van Houten !". Sa famille recevrait en contrepartie une coquette somme d'argent la mettant pour quelque temps à l'abri du besoin. L'homme cria. Mon âme d'adolescente aussi. Bien des événements se sont produits depuis lors, mais la phrase "Buvez du cacao Van Houten !" demeure en moi comme une pierre dans les fondations d'une maison. Je ne pouvais donner un autre titre à ce livre dont les histoires ramènent toutes à cette boisson fascinante qu'est l'être humain, capable de se vendre jusqu'au dernier souffle. J'avais une promesse à tenir, gardée longtemps secrète : envers l'homme qui a crié, envers l'entreprise qui a acheté, envers l'humanité qui me peine.
Mon opinion:
Même si les critiques que j'avais lues sur ce livre étaient peu élogieuses, j'avais envie d'essayer. Surtout à cause du titre qui m'a attirée et aussi, à cause de ce fait historique sur le cacao Van Houten et le condamné à mort. J'aurais cru que tout tournerai autour de ce fait historique ou du moins, que les nouvelles parleraient de faits semblables, mais non. Je n'en ferai pas l'éloge, car je n'ai pas vraiment aimé. Les nouvelles sont inégales. Certaines sont bien, d'autres peu intéressantes. Le thème récurrent est l'immigration, le malheur, la tristesse. Les nouvelles nous parlent toujours de gens quelque peu désespérés qui vivent une vie qui ne leur plaise pas la plupart du temps. Rien de très gai. J'ai eu parfois du mal à comprendre où l'auteur voulait nous amener...
Le recueil contient treize nouvelles. Plus on avance dans la lecture, moins elles sont intéressantes. Trois m'ont plu. Deux étaient très moyennes. Je n'en ai pas aimé la moitié et je n'ai finalement pas lu les deux dernières...