Dans la série des présentations estivales de jeux Nintendo DS, voici aujourd’hui le test d’un jeu sorti l’an dernier : Phœnix Wright, Ace Attorney. Connu au Japon sous le nom de Gyakuten Saiban, ce jeu vous met dans la peau d’un avocat débutant du nom de Phœnix Wright, qui devra prouver, au cours de 5 procès, l’innocence de ses clients à force de preuves et de contre-interrogatoires…
Ce jeu est présenté sous la forme d’un jeu d’aventure 2D, basé sur du texte et des images style manga. Vous y incarnez Phoenix Wright, la nouvelle recrue du cabinet Fey & Co, un avocat qui entame sa première véritable affaire au début du jeu…
Le déroulement d’une affaire est assez simple puisqu’il est réaliste. Au tout début de l’affaire, vous assistez sommairement au meurtre et le héros reçoit l’affaire. Ensuite, vous entrez dans la première phase du gameplay : l’enquête. Vous devrez vous rendre sur les lieux du crime et collecter un maximum d’indices. Vous serez aussi amené à vous déplacer dans d’autres endroits afin d’obtenir plus d’informations. Une fois le tout récolté, le jeu passe automatiquement à la seconde phase : le procès.
Après avoir discuté une dernière fois avec votre client et/ou une personne de votre cabinet, vous entrez dans la salle d’audience et le jure ouvre la séance… Dans cette partie, vous allez devoir écouter les déclarations des témoins qui passeront à la barre et y trouver des failles. Vous réutiliserez les preuves trouvées lors de la première phase pour exposer les contradictions et les mensonges présents dans les témoignages afin d’innocenter votre client. Attention quand même à ne pas trop vous emporter : la présentation d’un mauvais indice sera sanctionnée par le Juge et il vous autorisera 4 erreurs tout au long d’un procès, votre client étant déclaré coupable lors de votre 5ème erreur.
La grande qualité de ce jeu réside aussi dans sa version française très bien traduite. La principale crainte qu’on aurait pu avoir vis à vis du jeu est sa traduction étant donné qu’il est basé sur du texte, mais là aussi, la qualité est bonne. Bourré de jeux de mots, de gags et autres références idiotes, Phoenix Wright se distingue aussi par son humour et ses personnages très réalistes. Vous aurez le droit, entre autres, au geek (qui vous dit “Ca suxxx” ^^) et à la provinciale (une Marseillaise pour être précis, avé son assen hé), personnes jamais vues dans des adaptations. Ces protagonistes sont d’autant plus vivants qu’ils ont de nombreuses émotions pour montrer leur humeur du moment : joie, tristesse, énervement, etc. Bref, une très bonne ambiance au final.
Le titre est très intuitif et se joue principalement au stylet. Vous pourrez ainsi demander à Phoenix de se déplacer d’un endroit à un autre, d’examiner en détail un lieu, de questionner la personne présente sur ce lieu et/ou de lui montrer une preuve. Vous pourrez aussi utiliser le micro, et la reconnaissance de voix, dans les phases de procès afin de lancer une “Objection !!!” lorsque vous trouverez une faille ou un “Prends ça !!!” pour en montrer la preuve… Bref, une moyen d’incarner au mieux le personnage
La difficulté du jeu est croissante et les 5 affaires sont bien ficelées, les deux dernières étant les plus longues et les plus difficiles. Petit bémol, la durée totale du jeu n’excède pas la quinzaine d’heures de jeu mais chaque minute est un véritable plaisir et vous aurez énormément de mal à décrocher. De plus, les affaires durent en moyenne une bonne heure et demi (voire deux), et vous laisseront bien le temps de profiter du jeu…
Au final, un très bon jeu à tester d’urgence et qui vous ne laissera pas indifférent…