Mardi, des millions de citoyens américains et du monde ont vécu un grand jour : une grande nation allait, peut-être, enfin, être dirigée par un "grand" homme, un homme complet, avec un cerveau et son humanité. Et quelques heures après sa prestation de serment, sa volonté se mettait en marche, avec la fermeture de Guantanamo, des appels pour les Palestiniens et les dirigeants d'Israël, ... En France, à peine élu, on a pu entendre ici et là des journalistes et des commentateurs de droite nous expliquer que si Barack Obama vivait en France et y faisait de la politique, il serait à l'UMP, aux côtés de M. Sarkozy. Rires. Car alors que les droits de l'Homme et les droits civiques reculent depuis un an et demi en France, M. Obama a expliqué qu'il n'est pas acceptable de sacrifier les libertés à la sécurité. Quant à l'immigration, elle est devenue, en France, une "politique" à part entière, gérée par le Ministère de la honte, sur des principes du Front National, alors que les Américains accueillent chaque décennie des millions de migrants du monde entier, les bras ouverts, heureux et fiers de les voir vouloir devenir américains comme eux et certains que leur présence contribuera à la vie économique de leur pays, par la production et la consommation. Chez nous, c'est la régression généralisée. L'Amérique du Nord devient capable de parler à cette Amérique du Sud qui s'est engagée à gauche, comme jamais. Il n'y a qu'en Europe que la manipulation des consciences pour le pire (à la mode Bush, un tel "héros" admiré par M. Sarkozy) va continuer dramatiquement - jusqu'où ? jusqu'à quel point de rupture ? !
5 jours à la une: «Il y a un côté anti-Sarkozy chez Obama»
envoyé par liberation