Si la lassitude a laissé une île saine
ou ce que je pourrai être tenté de nommer tel,
c'est mon sexe, aux rivages couverts d'algues,
et si la lassitude a sous sa coupe complète une citadelle,
ou ce que je pourrai être tenté de nommer tel,
c'est l'orgasme. L'orgasme me lasse
plus que ce que je pourrais en dire et me laisse
coquille vide, au seuil d'une tristesse
innommable, puisque sans nom. Quelle concession
que la mort accorde à la vie comme à regret.