Dans la cacophonie gouvernementale actuelle, la pétulante Doris annonce ce weekend un train de mesures non encore définies pour contrer la crise, mesures qui devraient prendre effet aux calendes grecques et qui seront donc décidées et mises en place beaucoup, mais alors beaucoup trop tard. “On en discutera cet été, dit-elle, et pour le surplus celà concernera 2010“.
Ce genre d’attitude est irresponsable et non professionnel. Avec le nombre de zélés fonctionnaires grassement payés pour réfléchir qui hantent les couloirs vides de son administration, notamment un secrétaire d’Etat aussi pâle qu’elle et sans idées, elle aurait au moins pu imaginer ou faire imaginer quelque chose de concret et d’immédiat. Rien, le vide intersidéral sinon sidérant.
Berne est comme à l’habitude à 3000 lieues de la bonne direction et du bon timing, sauf quand il s’agit de prendre des décisions inconstitutionnelles urgentes sur la destruction de dossiers secrets délicats appartenant à la justice, le musèlement des commission de gestion ou le sauvetage raté d’une grande banque en perdition totale.
Au chapitre des réformes urgentes pour combattre la crise on devrait inscrire la démission immédiate d’au moins trois membres du gouvernement, l’instauration de l’élection du même gouvernement par le peuple et sur la base d’un programme contraignant, et l’obligation de résultat faite aux membres de l’exécutif.
Un peu à l’image du frein à l’endettement que l’on ose continuer à brandir, un frein à la crétinerie et à l’amateurisme devient franchement de mise.
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