Canada et Etats-Unis - Une équipe de scientifiques de l'université de Californie et de l'université canadienne de Queens ayant analysé les variations de températures saisonnières survenues à travers le monde au cours du siècle dernier a constaté une survenue précoce du printemps.
En comparaison avec le début du XXe siècle, le printemps arrive aujourd'hui 1,7 jour plus tôt qu'avant.
Publiés dans la prestigieuse revue Nature, ces résultats illustrent comment le changement climatique affecterait les saisons à un degré beaucoup plus important que celui estimé jusqu'à aujourd'hui. Un phénomène qui pourrait avoir, à long terme, un impact sur l'ensemble des espèces vivantes de la planète.
Le Dr Alexander Stine, auteur de l'étude pour l'université de Californie, a expliqué que ces variations très irrégulières ne pouvaient être expliquées par une variabilité naturelle : "Les cycles de températures terrestres sont en théorie extrêmement longs (...). Or avec cette étude, nous avons montré que dans l'hémisphère Nord, ce cycle a changé d'1,7 jour entre 1954 et 2007".
Pour le professeur David Thomson de l'université canadienne de Queens, co-auteur de l'étude, seul le réchauffment climatique résultant des activités humaines peut expliquer des variations thermiques aussi rapides.