L’état aide pour la seconde fois en quelques mois les banques avec le versement de la deuxième tranche de 10,5 milliards d’euros. Bien que conditionnée à une absence de bonus pour les dirigeants et à la limitation des dividendes versés aux actionnaires, on peut toutefois raisonnablement se poser la question du bien fondé d’une mesure qui se veut lutter contre la crise financière. Quitte à soutenir ces établissements dont certains vont – une fois de plus -annoncer des bénéfices exorbitants, tout en aidant les plus démunis, pourquoi ne pas tout simplement subventionner tout RMIste acheteur d’actions du CAC40 ?