Le calme revenu après la tempête, Robinson récupère sur l’épave tout le matériel dont il a besoin pour reconstituer sa société, passe les douze premiers jours à y travailler et en ramène un stock directement exploitable. Commence alors le journal de ses occupations.
Il analyse notamment comment se manifeste le sentiment de culpabilité qu’il éprouve à la pensée de Dieu qu’il a écartée à chaque fois par l’exercice de la raison ou du fait de l’activisme dans lequel il était plongé. Face à la maladie qui l’assaille et au sentiment de sa condition, il se remet en position plus humble et revient au geste de la prière. Il ressort l’Evangile et le lit régulièrement, y trouve matière à réflexion et à sagesse. Ce que dit le livre le renvoie sans cesse à sa propre condition et il médite sur une certaine Providence. Les choses s’arrangent progressivement, au point qu’il recréée autour de lui, en miniature, la reproduction de sa propre société.
Et tout naturellement apparaît le personnage de Vendredi, Caraïbe cannibale qui est parfaitement dévoué à
Robinson depuis le moment où il lui sauve la vie. Vendredi est le parfait esclave qui adhère au système
qu’incarne Robinson, qui se convertit à la foi
catholique et qui renie ses coutumes. Cet épisode marque le début de « socialisation » dans l’île, dirigée par Robinson. D’autres « intrus » dans l’île viennent augmenter le
nombre des Robinson, avant le départ vers de nouvelles aventures.
Baigneuses au ponton : "le Ponton" (5) Bienvenu à bord du Ponton ! Les deux soeurs ne parviennent pas à préserver leur intimité !
envoyé par Sheumas1 par Eric Bertrand publié dans : livres communauté : Pédagogie
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