Ce billet, qui fait suite à un premier résumé historique concernant la collégiale, ne relatera quasi aucun élément d'explication historique, géographique ou architectural, il se contentera d'une simple visite de la collégiale, naïvement, pour mieux s'en éblouir. Plus tard viendront d'autres billets sur des points particuliers. Pour l'heure, baladons nous dans cette merveille architecturale qu'a fondé Arnaud d'Aux au 14 ième siècle.
J'ai visité la belle Collégiale de La Romieu le 8 Octobre 2008 en compagnie de ma meilleure amie. Arrivée dans le beau village fortifié de La Romieu sur le coup de midi, nous nous sommes installées sur des petites tables en bois pour manger nos sandwich dans la fraicheur de l'automne. Nous apercevions la Collégiale de où nous étions assises, elle surgissait par-dessus les fortifications du village.
Après avoir découvert le village (j'y reviendrai ultérieurement), nous nous sommes rapprochées de notre but : déjà nous la voyions fière et imposante dans une atmosphère nuageuse grisaillante plutôt ténébreuse.
Nous nous sommes rendues directement à l'office du tourisme, mais il n'était que 13h et les visites ne commençaient qu'à 14h. Nous avons opté pour faire un tour autour des lieux en attendant et éventuellement d'aller jeter un coup d'œil à Castelnau d'Auvignon que nous avions aperçue de la route . Nous nous arrêtons devant le portail de la collégiale à travers lequel nous apercevons le splendide cloître : nous sommes bien décidées, à ce moment là, à la visiter coûte que coûte !
Nous entamons notre tour autour de la Collégiale et nous la découvrons sous plusieurs angles. 13H30 sonne, nous décidons de nous rendre à Castelnau d'Auvignon. Ravies de notre détour nous revenons vers la belle Collégiale. Nous entrons dans une allée donnant sur sa magnifique tour octogonale.
Puis nous découvrons avec un émerveillement certain, le cloître, ses arcs, ses sculptures, ses piliers. Béatitude... c'est tout simplement extraordinaire.
Il y avait dans les allées une exposition de la Gascogne historique : les vieux métiers, les élevages, les costumes, l'agriculture, l'architecture nous sont montrées dans un autre temps.
Les diverses prises de vue des deux tours à partir du cloître nous ont fait trainer sur place un bon moment. Il faut avouer qu'on a envie d'y rester tant les lieux sont reposant, tout simplement beaux et d'un calme agréable.
Tellement reposant que nous avons compris les raisons pour lesquelles des oiseaux avaient installé leur nid dans un des lampadaires !
Nous sommes ensuite entrées dans une cour dans laquelle se trouvait un jardin et après avoir fait les andouilles, nous avons choisi de revenir sur nos pas pour entrer d'abord dans l'église.
Oui, c'est moi.
Charmées ! L'immensité, les vitraux, les boiseries, les peintures, les sculptures nous ont littéralement charmées !
En entrant dans la sacristie, nous avons découvert un plafond peint de bordeaux et de jaune, puis un escalier permettant de monter tout en haut de la tour octogonale! Vaille que vaille !
Il mène à la salle capitulaire et à d'autres salles. Chemin faisant on découvre l'intérieur de l'église vu d'en haut et c'est très impressionnant. Mais le plus impressionnant est d'arriver carrément sur le toit de l'église, d'en voir la charpente et de reconnaître la forme des croisées d'ogive.
Mais aussi alentour les paysages gersois, le village et le cloître. Que de panoramas époustouflants !
Nous avons ensuite entamé la montée du clocher mais les vitres ne permettaient pas d'avoir d'agréables prises de vue. Nous avons continué notre visite dans le jardin où nous avions rebroussé chemin. Une autre tour nous attendait. Une allée verdoyante permettait de faire le tour de la Collégiale.
Notre visite terminée, nous sommes repassées par le cloître, totalement émerveillées.