Le rugby tricolore manque de têtes d'affiches médiatiques pour porter le rugby au delà des frontières du sport. Aujourd'hui ses têtes de gondoles sont le sélectionneur (et futur secrétaire d'Etat au ministère du Sport), Bernard Laporte, et celui qui illumina le jeu des Bleus pendant la précédente Coupe du Monde, Frédéric Michalak. Mais depuis quelques mois, un homme pointe le bout de son nez en dehors des terrains de l'ovalie.
Son jeu n'est que l'illustration de son physique : puissant et indestructible. Pour autant, il semble qu'il ne sera pas titulaire au sein du XV de France.
Même sans être un titulaire indiscutable de l'Equipe de France, son aura médiatique croît de jour en jour. Son rayonnement au delà des terrains est bien porté par sa marionnette aux célèbres Guignols de Canal+. Sa simple présence dans cette émission témoigne de sa médiatisation grandissante. Surtout pour un joueur d'un club anglais.
Chabal n'est pas encore une star. C'est d'ailleurs plutôt une anti-star et c'est ce qui fait toute sa force médiatique. Il est simple, humble, courageux, combatif, puissant, nature. Le public l'aime pour toutes ses qualités. Ne cherchez pas le glamour ou le people. Chabal représente l'âme du rugby à l'ancienne. Rien à voir avec la version trendy-fashion-people du Stade Français.
Au delà de ses valeurs, un autre axe peut aussi être exploité pour communiquer avec Sébastien Chabal : l'humour. L'idée étant de surfer sur sa marionnette. Au même titre que ce qui a été fait avec Eric Cantona (pour BIC ou Sharp notamment).
En raison de son statut de remplaçant et de sa notoriété récente, sponsoriser Sébastien Chabal ne doit pas coûter très cher (moins de 1,5M€). Il s'agit donc d'une opportunité formidable à saisir pour participer à la grande fête du rugby à la rentrée et réaliser LE coup médiatique de cette Coupe du Monde.