Washington, comme la plupart des villes américaines est un damier, pour remonter les allées, YOU & I nous fofilons en zigzagant de manière à remonter le plus rapidement possible la marée humaine. Noirs, blancs, jaunes, marrons, gris, je vois des gens de toutes couleurs, de toutes races, de tous styles, converger vers le même point.
Au départ, je peux faire de vastes mouvements de bras, puis me voilà quasiment épaules contre épaules. C’est étrange, les gens sont d’un calme Olympien. Personne ne parle fort, c’est bon enfant. On ne sent pas le froid. Mes yeux se baladent de visage en visage et je ne vois que sourires et échanges de politesses entre inconnus. Ce jour où j’écris,... Lire Obamedina (part.V) : La rencontre