Aux États-Unis, plus de 80 % des films sont testés avant leur sortie.
Les spectateurs disposent le plus souvent d'un boîtier électronique qui fonctionne comme une lampe halogène. Ainsi, ils déplacent un curseur vers le haut ou vers le bas suivant leur degré de satisfaction. Tout en restant les yeux fixés sur l'écran.
En France, la pratique est encore partiellement taboue, même si elle tend à se généraliser. Si les professionnels qui s'insurgent contre l'utilisation de la projection-test dans le processus de création d'une œuvre sont encore nombreux, certains producteurs et distributeurs assument le fait d'y avoir recours.
Ils considèrent ce précieux feedback comme une chance supplémentaire d’éviter une erreur de stratégie et minimiser les risques.
Dans le cinéma français, l’idée la plus répandue actuellement consiste à penser que les projections-tests doivent suggérer une idée, aider à la prise de décision et non remettre en cause les convictions du réalisateur. Ce dernier doit rester maître du final cut, c'est-à-dire du droit au montage final au nom de la sauvegarde de l'indépendance artistique.
Voir sur ce sujet l’article de 01men