(je précise que toutes les images de ce billet sont sous copyright. Vous ne les utilisez donc pas sans ma permission - même si vous en avez très envie - il y en a marre d’abuser de ma créativité. Flûte quoi).
Hier Petite Cervoise a cru bon de nuire à la réputation d’un être délicat, peu apprécié à sa juste valeur et qui nous a quittés beaucoup trop tôt.
Il est parfois des événements difficiles, qui nous rappellent que le bonheur est fugace et qu’il convient d’en apprécier chaque instant .
Carpe diem.
Tempus fugit.
et autres phrases lues dans les pages roses du truc qu’on consultait avant d’avoir wikipedia.
Ce moment difficile s’est passé mardi soir, vers 22H. Je ne sais pas bien je m’évertuais à attraper un cœlacanthe à Animal crossing ; je l’ai toujours dit ; on ne peut cultiver et le corps et l’esprit.
Je veux donc bien évidemment parler de Moundir, candidat malheureux de l’excellente émission Koh Lanta, éliminé par un ramassis d’imbéciles qui méritent de finir dans les chaudrons des anthropophages du coin (oui il y a des cannibales là bas comme dans tous les lieux où les gens ne sont pas blancs).
Rappelons-nous avec émotion quelques une de ses expressions qui lui valent le surnom, dans les cercles mondains, du BHL de l’Amazonie.
- “Tiens ta femme !”
Cette phrase a fait beaucoup gloser chez les gens qui préfèrent subir plutôt qu’agir et ont une vie aussi animée qu’une carrière d’agent RATP.
Je rappelle quand même que j’ai moi même prononcé cette phrase il y a peu. Je parlais certes d’un yorshire hargneux ; mais vous admettrez qu’il y a, somme toute, peu de différences. Notons l’évidence que Moundir lui même a formulée “et ben quoi ? t’es pas un homme !”. Il a encore été bien gentil de le lui rappeler.
- “Vous n’avez pas d’honneur”.
Et bien oui. En ces temps de déliquescence intellectuelle où nos plus grands pamphlétaires sont raillés, voire méprisés, il était temps de le dire haut et fort. Comme les blogs.
- “Je pensais venir avec un esprit de farc, je repars avec un cœur de Romeo”. Cette connaissance pointue de l’actualité pimentée d’un rappel aux grands classiques, nous montre, sans l’ombre d’un doute, la polyvalence d’un homme, qui, est également un brillant entrepreneur en textile. Les initiés murmurent d’ailleurs qu’il aurait été remarqué en haut lieu et honteusement copié.
Un seul être vous manque, a dit le poète, et il ne nous reste plus que de rares moments consignés pour l’éternité par des êtres sensibles.