L'évêque et la mini-jupe, le proc et les pinces à seins

Publié le 22 janvier 2009 par Rebus

 Vu le titre, je pense que je vais recevoir des reqûetes bizarroîdes et des visiteurs qui se demanderont ce qu'ils sont venus foutre ici.

 En consultant Cozop, je suis tombé sur cet articler signé l'Hérétique qui attirait notre attention sur un évêque, en l'occurence celui de saint Domingue. Ah, mea culpa, le dit Monsignore Lopez est archeveque, c'est donc encore l'étage du dessus.

 Pourtant, vu sa hauteur de vue, ce type, (le monsignore) est plutôt bas de plafond. Cet individu, qui porte des robes, rappelons le pour exercer son travail (c'est normal ça peut être pour un homme, hum ?), nous éclaire sur la relation existant entre la mini-jupe, le décolleté trop profond (c'est à dire) et le viol.

 Pour monsignore Lopez, toute femme ainsi parée est une Salomé en puissance, dès lors, ne pas s'étonner de la pulsion bestiale s'empartant du mâle affolé (pourchassé pourquoi pas ?) et convenir que, oui, ben, viol, viol, euh, c'est un peu de la provocation, non ? Lopez devrait arrêter de fantasmer sur ses paroissiennes, je crois, il est en pleine projection là.

 Bon, l'église catholique est rétrograde en matière de moeurs, ce n'est pas nouveau et Panzer Benoit le prouvait encore aujourd'hui en réhabilitant les amis de monseigneur Lefebvre, le papet intégriste.

 Après toit, on peut dire que ça ne concerne que les catholiques et mieux, une infime partie d'entre eux.  Par contre, quand un Procureur de la République se met à déblatérer sur ce qui acceptable ou non en matière de sexualité, là, ça devient grave.

 Il s'en trouve un -Éric Séguin, procureur de Cahors de son état- qui établit un lien, sans aucune source ou étude pour appuyer sa thèse, évidemment, qui décèle un lien enttre le SM et les femmes battues.

 Élémentaire mon cher Watson, sauf que dans le cadre du SM, il me semble que l'on parle de violences consenties (donc plus réellement de violence mais plutôt de jeux en fait) et d' adultes consentants. Le lien avec les violences conjugales relève plus  des conceptions du dit monsieur Seguin que d'autres choses.

 Le contexte des déclarations du bonhomme ? Une affaire de photos, où le modèle photographiée arborerait des pinces à seins. La vue de ces pinces et de cette poitrine dénudée aurait vivement troublé de sensibles postiers qui ont porté plainte contre le photographe à l'origine de l'envoi.

 Il est étonnant que cette plainte soit recevable et étonnant également qu'elle perturbe à ce point un procureur.

 Monsieur Séguin a les pratiques sexuelles qui lui conviennent mais, dès lors qu'il ne s'agit pas de comportements pénalisables, il n'a pas d'avis à donner en la matière.