Vendido : pour vendre les invendus des e-commerces

Publié le 17 janvier 2009 par Eskifar
Vendido signifie, en espagnol, vendu. Mais c'est aussi le nom d'une société à Hallennes-lez-Haubourdin qui se charge d'écouler les stocks invendus des e-commerçants. Les commerces en ligne tout comme les particuliers y trouvent leur compte. Les premiers parce qu'ils arrivent à écouler leurs invendus et les seconds parce qu'ils peuvent acheter des produits à meilleur prix. « Les sites d'e-commerce n'ont pour la plupart pas de canal de revente des produits qui leur sont retournés. Ils sont donc souvent vendus à bas prix à des soldeurs », explique Thibaut Bayart, qui dirige Vendido avec Éric Noé. « Nous leur proposons un autre canal de distribution. Elles nous envoient leurs produits. Nous les photographions, mettons les annonces en ligne et finalisons la transaction. »
Vendido se rémunère à la performance et en fonction du montant de la vente. La société réalise aussi des « corners » sur eBay totalement dédiés à une marque qui souhaite écouler des fins de série. « C'est l'équivalent d'un magasin d'usine appliqué au Web. »

L'entreprise réalise la plupart de ses ventes sur eBay, mais aussi sur les sites www.leboncoin.fr ou www.2foismoinscher.com. « Nos produits vont de la clé USB jusqu'au frigo américain en passant par le canapé. » Ils sont expédiés aux clients. Mais, de plus en plus, certains viennent les retirer directement à l'entrepôt de 1 500 m² d'Hallennes-lez-Haubourdin.

« Nous vendons 1 500 à 2 000 produits par mois et ça progresse très fort. » Lors de son lancement, en avril 2007, Vendido recueillait les objets des particuliers pour les vendre sur le web. « Mais économiquement parlant, on ne s'y retrouvait pas forcément. »

Petit à petit, la société s'est donc réorientée vers une clientèle d'entreprises. Et aujourd'hui, elle emploie une dizaine de personnes. « Déjà, avant la crise, on sentait un vrai engouement. Mais depuis quelque temps, on sent un réel intérêt pour ces solutions de la part des vendeurs à distance et des distributeurs, souligne Thibaut Bayart. Par ailleurs, nous touchons les consommateurs malins. Il y a un vrai changement dans les façons d'acheter. Le marché de l'occasion, qui était auparavant populaire est aujourd'hui tendance ! »