Je signale un article intéressant de Martine Orange sur Mediapart, Les vrais faux sacrifices des banquiers français.
En substance, la journaliste explique que ça mange pas de pain de refuser ses bonus quand (a) on en touche pas de toutes façons ou (b) quand ils sont indexés sur les résultats de l'entreprise, vue la calamiteuse année 2008. Et surtout, pendant qu'on parle de la part variable de leur rémunération, on parle pas des stocks-options, qui pour le coup valent le coût de refuser le bonus.
Ca me permet de rappeler ce qu'est une stock-option, une option d'achat d'action en bon français. En clair, on donne à un dirigeant le droit d'acheter un certain nombre d'actions de son entreprise dans 2 ans (c'est un exemple) au prix actuel du marché. Il ne débourse rien maintenant, mais pourra acheter au prix de 2009 et revendre dans la foulée ses actions au prix de 2011, engrangeant directement une plus-value si le cours de l'action a monté entre temps. C'est une incitation à tout faire pour provoquer une hausse de la valeur de l'action.>>Laisser votre commentaire !