Magazine

Paul-Marie Coûteaux répond au Salon Beige

Publié le 22 janvier 2009 par Micheljanva

Suite au post relatant l'appel de Paul-Marie Coûteaux à un rassemblement contre la supranationalité à l'occasion des élections européennes, ce dernier nous a adressé un commentaire afin de préciser sa pensée. Son point de vue franc et courtois est intéressant. Nous en publions ci-dessous des extraits. L'intégralité peut être lue parmi les commentaires ici.

Untitled " Philippe Carhon n'a pas tort de me taquiner sur le côté légèrement obsessionnel de mes appels à l'unité, que je répète en effet non seulement depuis des mois mais depuis des années ; depuis que j'ai décidé de faire de la politique, exactement lors du traité de Maastricht en 1992, j'ai en effet le même objectif : créer non point un parti mais une sorte de Conseil national de la résistance réunissant, au moins lors des élections européennes, les opposants à la supranationalité, c'est-à-dire à la dissolution de la France (...)

(...) je ne désespère pas qu'une union se fasse autour de l'homme qui incarne aux yeux des Français et encore en 2005 lors du référendum, le Non souverainiste, je veux dire Philippe de Villiers. J'ai pour Philippe de Villiers de l'estime et même de l'admiration bien que n'étant pas membre du MPF ni en aucune façon son porte-parole.

(...) je suis bien conscient que chaque parti présentera ses candidats, c'est dans la logique de l'organisation actuelle de la démocratie. Je sais que l'"Union des patriotes" est contraire à toute logique politique ; elle ne viendra jamais des Etats-majors, mais sera imposée un jour ou l'autre par le peuple français. Pour l'instant, ce n'est qu'un rêve d'écrivain - car je ne me définis pas comme un homme politique, mais d'abord comme un écrivain, sans doute un peu égaré dans l'univers politique. Chacun sait bien que personne ne peut faire plus qu'il ne peut (...)

Sur le sujet de l'unité des Français opposés à l'absorption dans l'univers glacé oligarchique et bureaucratique qui se prétend européen, je crois avoir fait davantage que n'importe qui. Convenez simplement que je ne suis pas maître de tout, ni des pesanteurs, ni des rancœurs, ou simplement des cœurs et des ambitions et que je suis le premier à le regretter, bien entendu. Mais cela ne m'empêche pas de poursuivre mes appels à l'unité des Français qui résistent à la dilution de la Nation et de la civilisation et que je les poursuivrai, malgré les quolibets non point seulement dans les prochains mois mais encore dans les  années à venir..."

Philippe Carhon


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Micheljanva 645 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte