Fury Magazine pratique N°5 : Stalag 13, une équipe de fer

Publié le 08 janvier 2009 par Hongkongfoufou
Par GoudurixYZ

Le colonel Wilhelm Klink nous écrit : "Bien que très à droite, je suis systématiquement titularisé sur l'aile gauche de l'équipe du Stalag 13. D'où vient cette méprise ? J'ai beau me plaindre à notre entraîneur maître Capello, rien n'y fait. Il n'a rien à voir avec celui de l'équipe d'Angleterre. Dès qu'on touche à son petit banc, il boude. Et sa tactique, 1 but et je mets 100 francs dans le nourrain. Ce n'est vraiment pas de bon aloi. Il faut mettre un terme au maître ! C'est comme ce Sylvain Muller en attaque. Il n'a vraiment rien d'un bombardier. Incapable de s'imposer. Encore un malentendu. Et sa chanson sous la douche "Le petit bonhomme en mousse", c'est de la provocation... Comme si ça ne suffisait pas, le major Hochstetter nous a fait venir ce joueur extracommunautaire : Borat. Depuis qu'il a ramené sa soeur (4ème prix prostitution Kazakhstan), nous n'arrêtons plus de perdre. Sans parler de notre gardien, cet empoté de Schultz. Une vraie passoire... La coupe inter-stalag va encore nous passer sous le nez. Ach, la guerre, gross malheur." Cher Wilhelm. Nous comprenons votre courroux. Mais rassurez-vous, vous êtes à Fury Magazine et toute l'équipe est là qui vous écoute. Que dites-vous, Wally Gator ? "Bordel de merde, ils n'ont qu'à virer cet entraîneur de mes deux et leur filer Guy Roux. En voilà un au moins qui n'a pas aimé les chtis !" Et vous Bardibule ? "C'est Jean-Guy Lecointre qu'il leur faut. Dur sur l'homme. Un aboyeur. Il va remettre l'équipe au pas, et je m'y connais." Qu'en pensez-vous, cher Wilhelm ?  "Je ne vous entends pas bien, les parasites brouillent l'écoute. Je vous passe Hilda ma secrétaire." Cessez de faire de l'humour grossier. Vous allez fâcher le lecteur et approchez-vous de la cafetière. Vous devez voir la réalité en face et vous remettre en question le plus tôt possible. Il n'y a pas que le foot dans la vie. "Vous ne me laissez pas le choix dans la date ?" Ca suffit ! Pour la peine, vous serez privé de cours d'anglais. "Nein,  pas le cours d'anglais ! Je laisse une heure d'électricité et une tranche de pain blanc en plus et je n'ouvrirai plus les colis de la Croix Rouge." Non, deux heures d'électricité et... - Goudurix, pousse-toi de là ! - Patron, vous êtes déjà là ? Il est à peine onze heures. Il ne manquait plus que vous. - J'ai besoin de la machine à écrire pour finir mon article sur les caleçons de satin. Va au fond du bureau me faire des jongles. Tiens, je t'ai ramené un ballon Antar. Attrape ! - Ah, ah, vous avez essayé de me prendre à contre-pied, patron. - Essaie d'arriver à en faire trois et sans rien casser cette fois. N'oublie pas que tu passes au gala de fin d'année de Fury Magazine. - C'est vrai ? Merci, patron.
* Pour les plus âgés d'entre nous et pour nous mettre bien avec la clientèle du théâtre des Deux Anes, le colonel Klink et Hong Kong Fou-Fou ont glissé d'amusantes contrepèteries pour agrémenter ce récit. Ainsi : - Dès qu'on touche à son petit banc, il boude. Jean Amadou ou Jean Roucas ou Bernard Mabille ou Jacques Ballutin aurait pu dire : Dès qu'on touche à son petit bout , il bande. - Les parasites brouillent l'écoute : Les parasites  broutent les... - Fâcher le lecteur : lécher le facteur. - Vous ne me laissez pas le choix dans la date ? : Vous ne me laissez pas le doigt dans la... - Caleçons de satin : Sales cons de catins.