Je n'ai jamais fait de vampire... Et puis, voilà t'y pas que Jim Dante me dit: "Heu ! Même pas cap !" ça tombait bien, je savais jutement pas quoi vous dessiner... Alors voilà, mon Premier vampire...
La symbolique du vampire est intéressante. Elle représente en tout point la psychologie des grands criminels névropathes. En effet, le Vampire se nourrit des autres, leur retirant leur sang, élément de vie, sans aucun état d'âme. Et surtout le vampire n'a pas de reflet. Ce qui signifie qu'il ne peut pas et ne pourra jamais "se reconnaitre " en la personne qu'il incarne, puisqu'il ne l'a jamais vue et ne la verra jamais. Celà symbolise parfaitement la façon dont les plus grands malades sont incapables de se reconnaître dans le portrait qu'on fait d'eux à leur procès. Ils nient toujours les faits. En général ils sont sincères, c'est ça le pire, en ce qui les concerne. Preuve ultime de leur état de maladie mentale avancé. Ils se trouvent tellement de circonstances atténuantes qu'ils ne comprennent pas qu'on les accuse des crimes qu'ils ont comis, car, pour eux, rien d'autre qu'eux et leur pulsion n'ont de valeur sur Terre et surtout, eux "c'est pas pareil" ils avaient de bonnes raisons d'agir ainsi, ce n'était donc pas des crimes, et c'est par conséquent injuste de leur en vouloir. Ainsi le vampire se nourrit de la vie des autres, et ce faisant les transforme en vampire comme lui, tout comme le pervers (sexuel notamment) se "nourrit" de la vie de ses victimes les transformant par toutes cette souffrance infligée en probable maldes pervers à leurs tour... Heureusement, dans la réalité, seulement 10% des victimes deviennent criminelles à leur tour par suite de ce qu'elles ont enduré. les autres n'en font rien.
Rappelons que le vampire est un mort, maintenu en vie par le sang de ses victimes, et qu'il ne se sent bien que dans les ténèbres, ne supportant pas la moindre lumière dont le contact le brûle... Plus morbide que ça, on ne fait pas... Il est le contraire de la Vie.
Bref, les vampires du coup, moi ça ne m'amuse pas... Trop conscient que je suis de la symbolique qu'ils véhiculent, qui correspond à de réels patologies humaines dont quelques cas sont hélas en liberté parmi nous...