Rien à voir avec une recette de famille – en général, on cuisine selon l’inspiration ou à vue de nez. Donc ce que j’ai retenu de la recette maintes fois réalisée par mon père, c’est le lapin (normal !), le vin rouge (évident ;-) ) et quelques légumes…
Comme pour la bolognese, c’est un plat que j’aime réaliser la veille. Pour que les saveurs aient le temps de s’exalter en ayant reposé et remijoté
une seconde fois. Le lapin est parfaitement fondant et se détache facilement. De plus, il faut laisser le lapin mariné dans le vin pendant 12h.
Ingrédients
- ½ lapin
- 1 litre de vin rouge
- 2 feuilles de laurier
- 2 branches de thym frais
- 3 carottes moyennes
- 1 navet moyen
- 3 échalotes
- 1 branche de céleri
- 2 gousses d’ail
- un peu de farine
- 150g lardons fumés
- sel et poivre
- 1càs maïzena
- persil concassé
Mettre le lapin dans un saladier avec les feuilles de laurier, le thym, les gousses d’ail juste écrasées avec le plat de la main, et les légumes épluchés coupés de manière grossière (carottes, échalotes, céleri et navet) et recouvrir avec le vin. Laisser mariner toute la nuit (pour le lendemain) ou la journée pour le soir au frais.
Essorer le lapin dans du papier absorbant mais conserver le vin et les légumes. Fariner les morceaux, saler et poivrer. Dans une large casserole à fond épais, faire rissoler les lardons sur feu vif. Quand ils sont dorés, mettre à colorer les morceaux de lapin pour qu’ils conservent leur suc sur feu moyen. Ajouter les légumes marinés lorsque le lapin est doré et faire revenir 5 min en mélangeant doucement pour ne pas défaire la viande. Saler et poivrer. Ajouter le vin, donner une ébullition. Diminuer le feu et laisser mijoter à couvert sur feu doux au moins 2 heures ; la dernière demi-heure, retirer le couvercle et augmenter légèrement le feu sous le plat.
Mettre la maïzena dans un petit bol et prélever un peu de sauce, amalgamer les 2 et verser dans la sauce au vin pour l’épaissir. Laisser mijoter encore quelques
minutes.
Servir avec des légumes et un féculent de votre choix (pommes de terre natures ou en purée, nouilles ou riz).
Personnellement, j’arrête la cuisson après les 2 heures et le lendemain, quand j’ai réchauffé le plat, je reprends au moment de l’ajout de la maïzena.