Ca fait plusieurs soirs de suite, qu’en rentrant à la maison, mon attention se fixe sur cette double affiche qui me fait de l’oeil à la sortie du métro. La première me signale qu’ Anthony and The Johnsons sortent un nouvel album et qu’ils passent le 9 avril prochain au Grand Rex. De l’autre côté, Anthony fait la couv’ des Inrocks, avec toujours autant de classe. J’aurais tendance à m’incliner devant lui, en signe de respect et d’admiration. L’autre jour, je lisais le portrait d’Anthony Hegarty dans le Libé, entrecoupé de soupirs. Ses mélodies tounicotent dans ma tête . Spontanément la chanson I fell in love with a dead boy revint. Je me souviens l’avoir entendue il y a quelques années dans un film, je ne sais plus lequel. C’était triste, ça se passait au bord de la mer. C’était l’histoire d’une femme. C’est tout ce dont je me souviens. Ca ne nous même pas bien loin. On aurait tendance à remuer la tristesse et la mélancolie avec ce genre de chansons. Mais la douceur et la beauté de sa voix androgyne, nous tient en haleine jusqu’à la dernière note, le temps d’à peine verser une larme silencieuse. Je les ai découvert il y a quatre ans et depuis je ne cesse de penser à cette chanson, Hope there’s someone, qui continue de me donner une irrépressible envie de pleurer. Jusqu’à ce matin, je n’avais pas encore écouter The Crying Light, leur dernière merveille. Le mot merveille reste un euphémisme car aucun album depuis longtemps ne m’avais autant ému dès la première écoute. Vous pouvez l’écouter ici. C’est un délice.
Hope there’s someone
I fell in love with a dead boy
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