En Corée, on appelle importés de Chine et d'Occident et ont été coréanisés. Traditionnellement, on classe les gugakgi, tous les instruments que l'on utilise dans la musique traditionnelle. Certains d'entre eux ont été transmis depuis l'antiquité, et des autres ont été autrefois gugakgi en fonction des matériaux qui les constituent (bambou, metal, bois, corde, ...) et des genres de musiques ( hyangak, dangak, aak). Ces temps-ci, on les classe aussi par les méthodes d'interprétation (percussions, instruments à vent, instruments à cordes). Nous vous présentons ici quelques instruments à vent traditionnels.
le daegeum : une flute traversière traditionnelle
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A l'époque du royaume de Silla (57 av. J.C., 936 ap. J.C.), il y avait trois sortes d'instruments à cordes et trois sortes d'instruments à vent en bambou. Un d'entre eux était le daegeum. A cette époque-là, on l'appelait " manpasikjeok", ce mot signifie "calme toutes les vagues du monde". On le considérait aussi comme un instrument de musique des dieux. Le daegeum se fait avec du hwangjuk (la plus grosse variété de bambou) ou avec du ssanggoljuk (un bambou malade avec des cannelures sur les deux côtés du tronc). Il a presque 82 cm de long et 2 cm de diamètre.
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Le " hyangpili" http://100.naver.com/100.nhn?type=image&media_id=28822&docid=28696
Le " dangpili" http://blog.naver.com/0185669973?Redirect=Log&logNo=70006600943
Un pili est dessiné sur une fresque d'une tombe qui situe dans la région de Chine qui s'appelle Jangcheon N1. Cette région faisait il y a très longtemps partie de la Corée. Cette tombe est de l'époque Goguryeo (5° siècle). Donc le pili existait à cette période. Cet instrument à vent est venu d'occident. Le pili à " seo" (C'est une anche double qui s'insére au bout d'instruments à vent comme le pili). Les seo sont fabriqués avec du roseau qui grandit aux bords des rivières. Il y a différentes sortes de pili : il existe le sepili (pour la musique militaire), Le hyangpili (pour la musique traditionnelle), et le dangpili (pour la musique de palais) qui se différencient par la taille et l'usage. Le pili chante sur l'écho d'air. Ce son du diapason inspire des sentiments mystèrieux. Le diapason bas du pili a des forces émouvantes. Le pili a un défaut, son diapason n'est pas large, mais il a une position importante pour guider les autres instruments. Ce n'est pas un instrument comme le piano qui produit des intervalles exact. On peut dire sans exagération qu'il reproduit le sens auditif de l'interprète grâce à l'ouverture des trous. Le pili est un instrument à vent qui exprime les sentiments délicats.
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Autrefois, cet instrument portait aussi les noms de hojeok, nalari, ou Saenap. En 1993, l'institution de la musique nationale a décidé d'appeler cet instrument taepyeongso et saenap pour avoir moins de dénomination. C'est un instrument à vent muni d'une anche double de la famille des chalumeaux. Il est apparu chez nous en Corée à la fin de l'époque Goryeo ou au début de l'époque Joseon, c'est à dire au 14 e siècle. Cet instrument vient de Chine et était utilisé au palais pour la marche du roi. Aujourd'hui, le taepyeongso est utilisé couramment aussi bien dans la musique bouddhiste que dans les musiques jouées lors des manifestations agricoles.
Les différentes parties de cet instrument sont le gwandea (un tube de bois), le seo (une anche), le donggu (la partie métallique où s'insère l'anche), le dongpallang (un cône de cuivre). Le gwandea est un tube qui est fait d'un bois dur comme le citronnier ou le jujubier, sa longueur est de 35 cm. La partie avant du taepyeongso a la forme d'un cône et se différencie ainsi du pili. Le taepyeongso a 7 trous sur le dessus et un trou en dessous. Quand l'air passe dans le gwandea, le son est amplifié, donc il chante de manière très forte et intense.