Etre ou ... Ne plus être ...

Publié le 06 janvier 2009 par Jean Noël Delorme
Une nouvelle année commence et tout est reparti comme si rien ne s’était passé ; il ne s’est d’ailleurs rien passé, sinon un changement d’année avec quelques jours de fêtes pendant lesquels tout semble arrêté et tout parait à nouveau possible. L’homme a besoin de ces arrêts sur image qui lui permettent de reprendre son souffle et de repartir, lui semble t’il, sur le bon pied.

Repartir sur le bon pied, c’est indispensable devant ce qui nous attend.
Je ne veux pas seulement parler de la crise économique mondiale, mais des évènements à venir à Clermont-Ferrand.

2008 nous a quitté dans un tintamarre de faits locaux scandaleux, de présumés insondables trous financiers dans les budgets de certaines collectivités, de démissions avérées, annoncées ou espérées, d’amis politiques de toujours qui voient leur vieille complicité tourner, sur la place publique, au pugilat fratricide, de soupçons de prévarication et de trafics d’influence.

Ce climat de fin de civilisation n’est pas de bon augure et cette nouvelle année ne pourra pas faire comme s’il ne s’était rien passé en 2008, à Clermont Ferrand.

Si on veut en sortir et aller de l’avant, il faut nettoyer les écuries ; cela ne peut se faire, bon gré ou mal gré, que par les jeunes … les jeunes qui montent et ont envie de s’impliquer dans les affaires de la cité. Il faudra à ces derniers de la volonté et du courage pour s’imposer … s’imposer aux anciens et leur faire comprendre qu’il n’est pas raisonnable de s’accrocher et s’enfoncer plus loin dans les « affaires ».

Ces « jeunes », l’important n’est pas qu’ils soient de gauche, de droite ou du centre, mais qu’ils soient animés de cette flamme qu’est l’envie d’œuvrer pour les concitoyens, flamme éteinte chez la plupart des anciens, remplacée par une envie irrépressible d’exister encore sur le devant de la scène publique et, pour certains, par le sentiments absurde mais compréhensible de se mettre ainsi à l’abri de critiques peut être méritées.