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Vous désirez être à la page informatique (une des plus mobiles qui soit, qu’on tourne sans cesse), rêvez d’acquérir un ordinateur et plus particulièrement un portable branché, signe de ralliement à la haute technologie des hyperfréquences, paradigme du paradoxe d’une solitude nomade connectée en permanence au monde environnant.
Peu Mac dans l’âme même si vous souriez aux dames sur les trottoirs, vous optez pour le standard d’usage convenu fruit de l’hégémonie Microsoft, le standard PC.
Vous êtes également rétif à Linux qui vous fait plus penser à tort à une peluche qu’à un outil moderne facile d’emploi.
La guerre implacable des prix vous rend la chose aisée, l’achat devient attractif, tentant, irrépressible telle une porte ouverte sur le réel virtualisé.
Pour 500 voire 600 euros, vous, le client lambda, oui je vous ai reconnu, craquez pour un tel produit comme une pucelle dans une forêt de bambous. On peut donc dire à cet instant que vous devenez l’heureux propriétaire d’un pc portable et comme dirait Mickey 3D, c’est pas rien de le dire !
Parce qu’en fait non !!!
Lors de votre pieux investissement, vous avez également opté pour une machine de course, une machine à gaz impitoyable que les méthaniers vous envient, le fameux système d’exploitation Vista.
Un brin nostalgique peut-être et surtout finaud vous lui préférez XP et vous vous engagez donc dans une procédure de substitution laborieuse consistant à formater puis installer le nouvel OS plutôt que de goûter aux joies ludiques des fonctionnalités innovantes d’un pc tout neuf.
Le « qu’il est beau » cède la place au « qu’est-ce que c’est que cette m…. ! »
Seulement voilà, le nouveau joujou ne veut rien savoir, plus têtu qu’un âne borné et se refuse à toute installation de XP.
C’est normal, ça arrive chez certaines marques qui brident la machine afin d’imposer Vista semble t-il, ce qui du reste empreinte le doux nom de « tatouage ».
Réjouissez-vous, votre portable est un dur, un tatoué, un rebelle !
En revanche, désolé, il ne vous appartient pas vraiment dans la mesure où le fabriquant reste maître du système d’exploitation employé et vous, esclave de son choix présomptueux et totalitaire.
Ce tatouage consiste « tout simplement » en une sorte de couplage entre disque dur et bios qui interdit tout autre choix que l’origine. Sympa non ?
Heureusement, les super héros sont là comme Flash par exemple et son fidèle serviteur « Flash bios » pour éradiquer ces honteux procédés pas gentils du tout.
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