Les compteurs sont pour le moment d'environ une dizaine de morts par des tirs de roquettes palestiniennes, côté israelien, à plus d'un millier côté palestinien, dont près de 300 enfants.
On entend chaque jour des responsables d'ONG occidentales et despersonnalités dénoncer, de la part d'Israël, des crimes de guerre (à commencer par Stéphane Hessel).
La réponse d'Israel est donc honteusement disproportionnée et il serait juste qu'un jour la communauté internationale, usant de son droit d'ingérence, impose une solution aux problèmes locaux, y compris à Israël. Y compris en évacuant les colonies illégales, tenues par des braves gens qui, interrogés par des radios sur le pourquoi de leur occupation répondent assez invariablement que ces terres sont à eux car c'est écrit dans la Bible.
Mais la disproportion n'est pas la seule chose à souligner dans le comportement d'Israel.
Un reportage photo dans la bande de Gaza en 2006, éclaire les conditions de vies des palestiniens enfermés dans cette prison à ciel ouvert dont le gardien est Israël. Il a été photographié par Zoriah Miller, photographe américain talentueux (voir aussi ses photos dans les tunnels de Gaza).
Il faut voir cette photo d'un enfant palestinien attendant des médicaments contre le cancer, bloqués par les Israéliens. Ceci se passe en 2006, dans une période de calme relatif, pas aujourd'hui en période de guerre.
Aujourd'hui, les palestiniens qui lancent des roquettes contre Israël sont peut-être les frères, les parents de ce gosse.
Voilà sans doute d'où viennent les roquettes palestiniennes. Que les dirigeants du PS qui étaient absents de la manifestation samedi dernier fassent enfin preuve d'un courage dont François Mitterrand aurait sans doute su faire preuve. Se réfugier derrière un équilibre fallacieux n'est que de la couardise quand le fort abuse de sa puissance.