Depuis la victoire de Barack Obama, l'UMP et ses pseudos cadors n'ont eu de cesse de nous vanter les proximités intellectuelles, les connivences idéologiques et les convergences que notre nanoprésident entretenait avec le -futur- nouvel homme fort des États Unis.
Tour de force, quand même, que de se prétendre l'Obama français après avoir aligné toute sa politique sur celle d'un Bush, défait par le même Obama. Mais la sarkozie n'est pas à une contradiction ou une contorsion idéologique près. La seule conviction réelle de ses gens, c'est, tout nous est permis, on prend tout et on fait ce que l'on veut du pays, mis en coupe réglée pour les intérêts de quelques-uns. Pour le reste, ils sont très malléables.
Don Sarko excluait il y a peu, applaudi pour sa bienheureuse guidance par le Figaro, chantre des exploits droitiers, que la relance par la consommation était une illusion. Il l'excluait donc totalement.
Aux requins les gros plans de sauvetage, pour le menu fretin, nicht.
Et là, son nouvel ami américain annonce, de son côté, l'exact inverse. Un plan de 1 000 dollars de baisse d'impôts par foyer, une aide à la consommation, jugée nécessaire apparemment outre atlantique pout endiguer un peu la crise.
Deux cas de figures, mais aussi probables l'un que l'autre, Obama n'est pas au courant du plan de Sarkozy ou alors il l'est et il s'en fout.
Pas grave, Nico, occupe toi de mettre la justice au pas, ça, tu sais faire. L'économie, laisse la aux grandes personnes.