EDF a annoncé récemment une hausse programmée de ses tarifs. L'entreprise qui slogannait il y a quelques années qu'elle nous devait plus que la lumière devrait se rendre compte qu'elle nous doit aussi la transparence sur l'état de son réseau nucléaire.
Un réseau nucléaire qui s'affole en cas d'été trop chaud (pas d'eau pour refroidir les centrales), qui inquiète en cas de grand froid (ben, vi, si l'eau gèle, même problême que l'été) et enfin un parc dont certains éléments commenbce à sentir les "outrages" du temps qui passe.
Faut dire qu'on ne peut à la fois garantir des dividendes bien gras aux actionnaires et investir dans la sécurisation du réseau. Aucun rapport me diront certains, ouaip, sauf qu 'à chaque fois qu'un réseau a été privatisé (les exemples étrangers le démontrent) cela s'est toujours fait aux dépens de l'usager et de la sécurité du réseau.
L'éléctricité française émane de son parc nucléaire à 80 %, c'est dire à quel point nous sommes dépendants des centrales. C'est un choix politique qui a été fait il y a une éternité et la puissance du lobby nucléaire a fait que la France est aujourd'hui à la traine sur le développement des énergies alternatives.
Ok, nous sommes, que nous le voulions ou non, accrocs au gagne pain d'Areva. Il n'empêche que quand on lit, dans cet article du Point, que la fiabilité des contrôles d''EDF sur son parc est remise en cause. C'est, euh, inquiétant , pour le moins.