Dans une interview relatée par l'Express, Jean françois Copé, réplique à Olivier Besancenot qui avait lui même sévi dans d'autres colonnes.
Dans le cas de Copé, c'est du lourd. Ça commence par une accusation de soutien à des mouvements violents, voirte illégaux. On peut supposer que Jeff " ce que je veux faire quand je serai grand, je veux être président" ( Merci à Gogol 1er, pour ces paroles) Copé fait ici allusion au soutien de Besancenot au groupe de Tarnac mais également y voir une accusation larvée de soutien au Hamas, par le biais de la solidarité affichée envers les manifestationspro palestiniennes.
L'interview était effectuée par Radio J, Copé n'a pas été jusqu'au Point Godwin, mais il n'est peut être pas passé loin de l'accusation d'anti sémitisme. Enfin, c'est ce que moi je lis en filigrane.
Pour finir ce morceau d'anthologie, le petit Copé nous sort cette analyse formidable de la lutte des classes, un tuc fini, désuet, dépassé depuis au moins 100 ou 120 ans. Jean François est donc en désaccord avec Warren Buffet, milliardaire américain peu soupçonnable de trottskisme, larvé ou non, qui répondait que, si la lutte des classes existait, c'était bien sa classe qui était en train de l'emporter.
Copé avait promis d'arrêter la langue de bois, il devrait surtout arrêter de raconter des conneries. Ceci dit, en lisant son interview, on accorde tout de suite plus de crédit à celle du facteur de Neuilly accusant Sarkozy de vouloir criminaliser le mouvement social.
On assiste à la montée au front du ban et de l'arrière ban de l'UMP car même eux commencent à redouter un embrasement. D'où l'importance de créer de pseudos mouvements terroristes (Coupat) et la volonté de décourager toute tentative de manifestation (propos sur la grève à Saint Lazare) en agitant si besoin l'arsenal répressif légal (au delà de la matraque du CRS donc).
C'est bientôt le 29 janvier, non ?