Dans mon horrible cage
C'est là que je survis
Entre des murs gris
Qui me donnent la rage
Mais dès que je le peux
De ce lieu je m'évade
Je pars en promenade
Dans la nature heureux
Sur les bords des berges
J'aime me ressourcer
Et enfin libérer
Ma tête qui gamberge
Dans le calme de l'eau
Je jette des cailloux
En comptant les remous
Qui forment des échos
Les libellules sages
Me rendent guilleret
En m'offrant un ballet
Comme un joli présage
À l'ombre bienfaitrice
Des grands saules pleureurs
Je savoure ces heures
Sans aucun artifice
Comme un petit enfant
Je pique un petit somme
Enivré des arômes
Que m'apporte le vent
Mais au loin des nuages
Menacent de percer
Alors je dois rentrer
Dans mon horrible cage