Katastrophe !!!

Bon ben voilà. C'est la cata ! Pour la première fois de l'histoire la France ne disputera pas la compétition par équipes des Jeux olympiques. Pendant que les autres nations enfilaient les sans faute comme des perles, nos cavaliers faisaient tomber une barre par-ci, une barre par-là. Au final, une douzième place peu reluisante qui prive même la France de la finale de la Coupe des Nations, réservée aux dix meilleures équipes. ça ne devrait pas me priver de mon petit déplacement à Hongkong car on devrait tout de même en avoir deux à titre individuel. Mais bon, ça fait un peu désordre. Et franchement, même si je ne le connais pas encore très bien, ça m'ennuie aussi pour Gilles Bertran de Balanda, l'entraîneur des Bleus. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je sens que c'est un mec bien, un passionné qui vit les choses "purement". Rien que pour lui, j'aurais vraiment bien aimé que ça passe. Bon, ça a cassé mais encore une fois tout ça n'est que du sport et donc un générateur d'émotions. Evidemment, on préfère quand ces émotions sont belles... En plus j'ai horreur d'avoir à écrire des papiers où on me demande de faire le "procès" de qui que ce soit et de désigner des "coupables". Ce n'est pas mon rôle et je ne m'accorde pas cette légitimité de "donneur de leçons" (contrairement à certain(e)s...). En revanche, c'est juste gavant d'avoir l'impression que certains cavaliers s'en tapent un peu le coquillard de cette équipe de France et ne mettent peut-être pas l'investissement nécessaire pour ce genre de compet. Mais là encore ce n'est que du ressenti.

Il y aura des jours meilleurs. La Grande-Bretagne, en course cette année pour la médaille, était absente il y a trois ans à Athènes. Alors, si on arrive à mobiliser les jeunes cavaliers autour du concept équipe de France plutôt que de les voir s'orienter vers le business du dada aux dépens du côté sportif, on aura j'ai l'impression fait une bonne partie du chemin.

Suite tout de même de la compet ce vendredi avec la finale du par équipes et une Allemagne assez impressionnante, et dimanche la finale individuelle où on espère avoir encore au moins un Français parmi les 25 qualifiés. Mais là encore, c'est pas gagné...

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Patrick Roult, le manager de l'équipe de France de hockey sur gazon m'ayant sympathiquement proposé de venir sur le blog des Bleus, livrer ma prose, je me suis aussitôt exécuté. Voici donc le petit texte que je lui ai laissé. Mais je vous conseille fortement d'aller y faire un tour. Même si vous ne vous intéressez pas au hockey, vous y ressentirez à travers les news de Patrick, l'ambiance d'un groupe au coeur d'un événement majeur. 

Il était une foi…

L’histoire du sport regorge de belles histoires. Les petits qui battent les gros, ça arrive. En 1992, le Danemark débarque à l’Euro en invité de dernière minute pour remplacer la Yougoslavie, entrée en guerre. Les joueurs déjà partis en vacances, sur les plages des Caraïbes arrivent in extremis en Suède. Trois semaines plus tard, ils sont champions d’Europe. Leur recette : une bonne bière le soir à l’hôtel, pas de huis clos, pas de prise de tête, la décontraction totale. Les Grecs champions d’Europe de foot en 2004, les Libanais qui battent la France des Diaw, Parker and Co au championnat du monde de basket 2006, les petits amateurs d’El Biar qui sortent le Grand Stade de Reims des Kopa et Piantoni en Coupe de France au début des années 60, les Indiens qui sortent les Français en Coupe Davis en 1993, la Belgique, en 1995, qui domine la France championne du monde de hand, etc etc

Je n’ai pas une culture du hockey suffisante pour y puiser un exemple, mais je suis sûr qu’on doit trouver dans l’histoire de votre sport des surprises similaires. Alors pourquoi pas vous ?

Dans chacun de vos push, chacun de vos shoot, chacune de vos courses, chacun de vos arrêts (eh oui ne jamais oublier les gardiens), ou encore chacun de vos scoop, il y aura tous les litres de sueur versés depuis des semaines, des mois voire des années, tous vos sacrifices privés et/ou professionnels et surtout tout le soutien de vos proches et des gens qui croient en vous et qui, quoi qu’il arrive, continueront de croire en vous. Et c’est bien là l’essentiel.

Parce que malgré tout votre investissement, il ne faut jamais oublier que tout ça n’est que du sport et donc du plaisir et de la passion avant tout.

Le haut niveau induit de gros enjeux. Une qualification olympique ou même le maintien parmi l’élite, ce n’est pas rien. Mais c’est souvent en passant au-dessus de ça que l’on réussit de grandes choses. Qu’aurez-vous à perdre contre les Néerlandais ? Qu’aurez-vous à perdre contre les Espagnols ? D’une façon générale, qu’aurez-vous de " dramatique " à perdre dans un match de hockey ? Le seul regret que vous pourriez avoir à la fin de cet Euro serait de ne pas avoir fait le plein d’émotions, d’images, de plaisir. De ne pas avoir " joué " comme un enfant " joue " à la balle dans le jardin ou sous le préau d'une école. Sans arrière-pensée, juste pour… le plaisir. Le plaisir, encore une fois, on y revient toujours.

Certains de vos adversaires ont sûrement davantage de moyens, des plus beaux terrains, des conditions d’entraînement supérieures, des plus grosses primes et je ne sais quoi encore susceptible de susciter de l’envie. Tout cela est important certes au moment d’aborder une grosse compétition. Mais ont-ils aussi faim que vous ? Ont-ils autant lutté pour assouvir leur passion ? Et surtout, ont-ils un plus gros cœur que vous ? De la réponse à cette dernière question découlent beaucoup de choses.

Parce que les belles histoires de sport commencent souvent de la même façon : il était une foi…

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Et pour finir, la chose la plus importante…. FAITES TOUT PETER ! ! !

www.managerhockey.wordpress.com

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Un immense bravo à tous les finishers du triathlon d'Embrun. Mercredi, en appelant mademoiselle Véro sur la ligne d'arrivée pour récupérer les résultats, j'avais en bruit de fond les commentaires de mon ami Pierre Cessio et de Speak'Oliv. Très franchement, ça donnait envie. Si j'avais eu mes baskets avec moi, je crois même que je serais allé courir (ce qui en ce moment relève de l'exceptionnel). Bravo donc aux vainqueurs Hervé Faure qui pulvérise son record perso avec en plus un marathon en 2h53, et à Audrey Cléau. Bravo à Alex Louison, deuxième, bravo à Benjamin Landier, "grande gueule" assumée du forum d'onlinetri et bravo bien entendu à mes camarades du Meudon triathlon Tic (14h53), Zarma (15h59) et Eric (16h05).

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L'actu est chaude bouillante du côté de mes "petits sports". On commence avec les Championnats du monde de pentathlon moderne, à Berlin. Pour ceux qui auraient quelques lacunes en matière de pentathlon, je vous rappelle qu'il s'agit d'enchaîner dans la même journée tir, escrime, natation, équitation et cross. Nos troupes tricolores ne sont pas actuellement au top. Notre meilleure chance est entre les mains d'Amélie Cazé (Noyon, en photo). Amélie a montré à plusieurs reprises qu'elle faisait partie des toutes meilleures. Accaparée par l'obtention de son CAPES, elle a un peu décroché ces derniers mois. Mais espérons-le pour mieux revenir. Caroline Triguel sera aussi du voyage tout comme chez les hommes, Raphaël Astier, Cyril Viala, Cédric Pla et Jean-Maxence Berrou. Même s'il ne faut pas trop rêver, un podium serait synonyme de qualif pour Pékin. L'essentiel sera surtout de marquer de gros points pour grimper dans la ranking List de façon à se positionner idéalement avant la distribution des derniers sésames olympiques.

On passe au badminton avec les Championnats du monde qui se disputent actuellement en Malaisie. Comme d'habitude, notre seule chance de médaille est détenue par la jolie Hongyan Pi, n°4 mondiale. Si tout se passe bien, la demoiselle devrait tracer sa route jusqu'en quart avant que les choses se compliquent. Malheureusement, comme souvent, il est probable que ses ex compatriotes chinoises lui rendent ensuite la vie difficile. Pour tout suivre, le site de Raphaël, www.badzine.fr

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Petite dédicace à une P'tite Fleur de "presque" 24 ans...